UKRAINE. Les gesticulations américaines ne pourront provoquer un retour de la Crimée

Publié le 06 mars 2014 par Menye Alain

Alors qu’un destroyer américain lance-missiles, l’USS Truxtun, est en route pour la mer Noire, selon l’US Navy, précisant que ce déploiement avait été décidé avant le début de la crise en Ukraine, les Etats-Unis poussent plus loin la provocation. Mais, dans ce jeu, les Russes ne parlent pas beaucoup mais agissent. Les Etats-Unis qui ne font peur qu’aux faibles, ont décidé d’envoyer six avions de chasse supplémentaires, des F 15, a annoncé jeudi le ministre lituanien de la Défense. De la poudre aux yeux. Au contraire même, Obama se ridiculise. Plus Washington gonfle les muscles face à Moscou, plus sa défaite sera retentissante…

Sur le terrain, le décret sur le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie est entré en vigueur.  Poutine l’a examiné. Les effectifs de l’armée ukrainiennes qui s’y trouvent sont dorénavant considérés comme une «force d’occupation», a annoncé jeudi Roustam Temirgaliev, le vice-Premier ministre de la région autonome. Elles devront se rendre ou partir.

Par ailleurs, la Crimée pourrait adopter la monnaie nationale russe, le rouble, a-t-il affirmé:

«Toutes les entreprises nationales ukrainiennes seront nationalisées et deviendront propriété de la Crimée autonome».

Certains diront que c’est la voix de Poutine son maître mais, que peut-on contre un peuple prêt à prendre son destin en main ? Obama a beau gesticuler, avec notamment cette mesure qui fait rire à Moscou, rien ni personne n’arrêtera la Crimée. En effet, du haut de son trône à Washington, le roi déchu du monde a ordonné par décret le gel d’avoirs «de ceux qui sont directement impliqués dans la déstabilisation de l’Ukraine, y compris dans l’intervention militaire en Crimée». De qui se moque-t-il ou parle-t-il, si ce n’est de lui-même ?

C’est ça l’arrogance américaine mais, ils ont trouvé à qui parler. Ils vous disent qu’ils négocient avec vous mais, par derrière, vous poignardent dans le dos. C’est de la lâcheté quand on sait qu’on est du côté du mensonge. Point.