Je me réveille
avec la radio qui m’envoie des ondes
Des bribes
d’informations qui tombent comme des bombes
Sur le dos
des enfants, des femmes et militants
Qui ne font
que fuir les diables qui les hantent
Jour après
nuit la scène ne change même pas
Les bottes
des assassins approchent à grands pas
Des bombes
se lâchent - des drones circulent
Le sang se
répand comme la pendule
Je reste
bouche bée,
Incrédule,
j’écoute la radio avant de boire un café et de casser la croûte.
Je suis ma route vers l’oubli, trébuche Sonné par le réveil De la beauté du monde scotché je reste bouche bée Émerveillé Le filme m’intrigue, je veux l’attraper, Le saisir en mots et images, le contenir Mais sans cesse le temps fugace continu à s’enfuir Comme un rêve qui me réveille la nuit pour ne plus jamais revenir. Texte et photo Christopher Brook
