"AHH fait un temps pourri à Paris, je vais aller retrouver le soleil dans le midi ou la Cote Atlantique"
Et Vlan, ils se sont tous retrouvés sous les nuages et la pluies, pendant que nous nous dorions tranquillement la pilule au soleil. Je n'ai jamais vraiment compris la fascination que la plus grande partie de la population avait pour la plage. Certe c'est le symbole immuable des congés payés obtenus en 1936, des vacances, des jeunes filles et jeunes gens en maillot de bain moulant, les rencontres faciles, des premiers amours. Mais je dis non ! La plage pour moi c'est tout à fait le contraire aujourd'hui.
Vous vous êtes déjà amusé à aller à la Grande Motte ? ou toute station balnéaire de la mer méditerranée. Amoncellement de corps nus, gras, barbouillés de crème solaire, étalés sur le sable faisant tout pour être plus bronzé que le voisin... difficile à supporter. Difficile de croire qu'une grande victoire de la lutte des classe est désormais ponctuée par des : "Chichi, chouchou, beignets". Non je n'aime pas la plage, le sable c'est chaud et ça irrite les genoux quand on y fait un câlin, l'eau de mer ça pique et c'est plein de pipi, ça nous force à voir des choses qu'on ne voudrait pas (les seins de mamie).
Alors cet été pendant que tous les parisiens iront à la plage, moi je resterai dans le coin. je profiterai de leur absence, de leur silence pour voir la ville sous un nouveau jour. Je vous assure que c'est pendant l'été que la capitale est la plus agréable. Je prendrai mon harpon et mon filet, accompagné de ma colocataire nous partirons à la pêche de poisson frais, on en a marre de recycler. Viendez, viendez.... nous vous attendons (une rigoureuse sélection aura lieu en amont néanmoins) l'image est en provenance directe du site de Miss Gally, blog que j'apprécies beaucoup.