Redevenir la petite fille que nous sommes, encore (hommage à la pensée positive)

Commet vous le savez, je suis en train de monter ma boite. J’ai des journées assez cool pour le moment, même si j’ai énormément de choses à faire. Donc je les fais et ça m’assomme : plan prévisionnel, plan de financement, rédaction de statuts, démarches auprès du tribunal de commerce, RV avec la banque, premières démarches de prospection commerciale, suivi de formation, coups de fil pour faire le point avec mon avocate, première mission… et encore, je n’ai pas encore vu on comptable.
Bref ! Parfois, j’ai bien besoin de remonter à la surface et de prendre l’air. D’habitude, j’attends mon cours de sophrologie ou simplement le week-end. Mais hier, j’ai eu besoin de marcher et je suis allée à la Fnac de Bayonne pour ne pas la nommer, puisque je ne vis pas très loin de cette boutique. Flâner m’a enfermée dans une bulle hors du temps qui m’a fait beaucoup de bien : je me suis rendu compte que ce qui me manque peut-être le plus de mon ancienne ville, ce sont les grandes librairies dans lesquelles j’adorais passer du temps. (Rappelez-vous, j’ai changé de vie !). Faites-moi confiance, je me suis bien rattrapée hier après-midi ! État des emplettes. 

   J’ai commencé par acheter un « Martine », plus précisément « Martine Petit rat de l’Opéra ». Je me suis approchée du présentoir par curiosité. J’ai lu des tonnes de Martine quand j’étais enfant. Lorsque j’ai ouvert ce livre, j’ai « reconnu » les dessins et je me suis souvenue des sensations que j’avais, petite, quand je les détaillais, avec mes petits yeux. Je n’ai jamais rêvé d’être une danseuse mais j’adorais les dessins des « Martine », leur précision, la finesse des cheveux, les plis des justaucorps. Le bond dans le temps que j’ai fait, là, dans un magasin de Bayonne a été prodigieux et assez fort en termes de sentiments. Je me suis revue, dans mon lit, en train de rêvasser…
Dans le cours de sophrologie que je suis, notre prof nous parle souvent de penser à la petite fille que nous étions et de lui parler. Je peux comprendre que cela puisse paraitre un peu « perché », expliqué comme ça, mais faites un peu l’exercice : parlez à la gamine que vous étiez et essayez de lui rendre quelques comptes. Ce n’est pas si perché que ça. Bref, j’ai pris le Martine sous mon bras, reconnaissante pour la petite fille que j’étais et j’ai continué dans le rayon Développement personnel.
On y trouve de belles âneries, mais pas seulement. Heureusement, il y a des choses juste marrantes et positives qui ne peuvent faire que du bien, si on le veut. C’est bien le problème du bien-être : il suffit parfois de le vouloir et d’y croire pour que les choses se passent. Parfois, elles se passent et on ne voit rien car nous sommes enfermés dans un schéma qui nous empêche de voir les choses de façon positive. Il faut un peu d’entrainement et faites-moi confiance là aussi : ça marche et ça contribue à se rendre la vie plus simple. 
Quand un sujet, une personne, quelque chose vous contrarie, commencez par vous poser la question suivante : Ai-je le pouvoir d’agir sur la situation ? 
Au début, vous allez vous dire : non, je ne peux pas. Mais en réfléchissant un peu, vous allez voir que les choses peuvent être maitrisées… si vous le voulez ! Ca méritera que l’on en reparle, mais vous savez, ce n’est pas si compliqué : c’est le vieux sujet du verre à moitié plein ou à moitié vide !

Donc, dans ce rayon Développement personnel, alors que je cherchais un ouvrage sur quelques exercices de sophrologie, j’ai jeté mon dévolu sur un livre qui donne un conseil par semaine pour réduire son stress et le gérer. Comme je suis de nature un peu angoissée, je me suis dit que cela ne me ferait pas de mal ! Puis, en tête de gondole, je me suis fait happer par le dernier livre de Florence Servan-Schreiber, Power Patate. Je connais l’auteur car elle anime des séminaires dans le centre parisien où je fais de lasophrologie quand je suis à Paris, le centre QEE. J’ai ouvert le livre, je suis tombée sur la phrase suivante : « Vous êtes-vous déjà fait masser ? » (p. 145). Cela m’a suffi pour glisser ce livre dans mon petit panier. 
Enfin, après avoir passé 10 minutes assise par terre devant une étagère sur le yoga, je suis tombée sur une nouvelle sorte de box : la Summer Box des Paresseuses. Elle contient 5 objets, qui ne viendront jamais qu’encombrer davantage mon bureau et je m’en fous, me suis-je dit, je prends ! Quelques petits objets que pour moi, c’est que du bonus pour moi ! 

Le contenu de la box : je vous confirme que son contenu ne changera pas votre vie mais on s'en fout.

Voilà comment je me suis sortie de ma routine et j’ai récupéré de l’énergie ! Il faut savoir penser à soi ! C’est mon mantra. Et vous, avez-vous un mantra ou simplement de petites astuces pour retrouver une pensée positive ?