Ma vertu préférée
La patience. La capacité à se mettre en retrait et à attendre.
La qualité que je préfère chez un homme
Une honnêteté stricte à son propre égard.
La qualité que je préfère chez une femme
La fermeté.
Ma plus grande qualité
Mes silences.
Ce que j’apprécie plus chez mes amis
Leurs silences affectueux.
Mon principal défaut
L’inconsistance.
Mon rêve de bonheur
Tellement improbable et inattendu que je préfère qu’il reste encore secret quelques temps.
Quel serait mon plus grand malheur
Être privé de la capacité d’accomplir.
Mon occupation préférée
Draper mon appétit d’être sous ma crainte de découvrir que je n’ai jamais été.
Le pays où je voudrais vivre
Celui où volonté et nécessité de s’y trouver convergent au plus haut point.
Ce que je voudrais être
Une personne simple.
La couleur et la fleur que je préfère
Le vert des eaux dormantes. Je n’ai pas de fleur préférée.
L’oiseau que je préfère
Le fragile et insignifiant moineau des villes.
Auteur favori en prose
Je n’en lis pas assez.
Auteur favori en vers
Également, je n’en lis pas assez.
Héros dans la fiction
Beaucoup trop nombreux, différents et complémentaires, inséparables.
Héroïnes dans la fiction.
Même réponse que pour la question précédente.
Compositeurs préférés
Alice Coltrane, Trent Reznor, Omar Rodriguez-Lopez.
Peintres préférés
Albert Foujita. Andreas Gursky, Pete Souza.
Héros dans la vie réelle
Eli Porter, Joseph Merrick, Simo Häyhä. Trois symboles de leur époque.
Héroïnes dans la vie réelle
Les femmes de ma famille.
Mes noms favoris
Ceux qui font claquer la langue sur le palais, qui exigent d’être prononcés avec application.
Ce que je déteste par-dessus tout
Mes obsessions
Personnage historique que je méprise le plus
Tout grand conquérant.
Le fait militaire que j’admire le plus
L’offensive de 1983 de l’Argentine sur les îles Malouines, mélange impressionnant de candeur et d’arrogance.
La réforme que j’estime le plus
Toute réforme issue d’un schisme.
Le don de la nature que je voudrais avoir
Le pardon. Ou plus exactement, l’oubli qui a l’effet du pardon.
Comment j’aimerais mourir
Au plus près de mes préoccupations.
Mon état d’esprit actuel
Mi- excité, mi- terrifié par mon futur immédiat.
Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence
Celles que j’aurai voulu commettre.
Ma devise
Aucune, car elles n’ont jamais eu l’effet que je leur avait espéré.