Comme un mauvais présage, soit dit ou un tournant décisif, amorcé, dans la lutte contre la culture de l’impunité, le 28 septembre 2009, qui sonne désormais, dans la conscience collective des Guinéens, comme une date fatidique pour certains, quand d’autres s’en font, l’idylle exégète, d’une des dérives, les plus marquées de la violation à haute échelle des droits humains fondamentaux, survenues cette dernière décennie, revient de nouveau peser, dans le sillage des préoccupations majeures, afin que de la finalisation de la transition politique, entamée depuis le décès du Général Conté, il résulte, une somme d’acquis, en mêmes, de revigorer, l’encrage de l’état, dans une perspective pérenne d’adjonction des engagements de restaurer l’image de l’état, au travers, du respect scrupuleux des prérogatives conférées par la constitution, avec les actes posés au quotidien, par un gouvernement, qui peine à bien des égards, il faut le reconnaître avec courage et une dose d’anticipation réelle, à s’asperger les vertus domptrices, des aléas qui enclavent et obstruent, la transcription prompte des réformes ..
A ceci près et pour mieux que l’on s’astreigne à demeurer au panthéon des prédicats d’actes, qui magnifient, y compris consacrent la grandeur des hommes d’état, on finit par s’orner l’esprit, de rétractations, allant dans le sens, de la conciliation de la volonté collective avec l’exigence de renouveau, suscitée par les promesses électorales, quoi qu’un retour, dans les creux de l’histoire, nous impose d’élargir notre vision, sur toutes les violations des droits de l’homme, jusque là perpétrées, pour que puisse surgir, une approche de résolution au service, de l’émergence d’une plate forme, qui ne dissocie plus les époques, mais les englobe et les intègre, afin que la mémoire des victimes en soient honorées et que leurs proches fassent enfin leur deuil, sur fond d’entente, de compromis, ainsi que de concertation.
Ce constat paraît tellement plausible et impartial, qu’il suffit de relire, l’histoire, pour se persuader, que la poursuite des auteurs des exactions, perpétrées le 28/09/2009, ne suffira nullement à taire la haine, la crainte et le mépris désormais voués à l’institution étatique, mais disons, qu’elle ne sera qu’un catalyseur, d’une exigence de vérité et de justice, de toutes les victimes, des différents régimes qui ont eus à présider aux destinées de la Guinée, de surcroît, longtemps clamée et réclamée de tout vœux, car la somme des exactions répertoriées s’échelonnent à l’évolution historique du pays, alors, comment peut-on songer à décrisper une situation suffisamment rocambolesque, source et origine d’un mal être récurrent, s’il faut dissocier la grappe des questions de l’ensemble de ses ramifications? La réponse à cette question en la sachant biaisée, jette le dévolu néanmoins, sur la litanie, la zizanie et la mascarade concoctées, aux détriments, tout au début, de tous en amont, mais qui se sont finalement révélées, en aval, une aubaine, pour d’autres, laquelle, en provoquant une fuite en avant, aura servie à tripatouiller le processus de transition, vider de son contenu, les axes majeurs d’une refondation du socle de l’état, sur des principes et vertus, véritablement républicains, ainsi qu’hypothéquer, une occasion rarissime, à saisir, pour décloisonner et extirper, la marche du peuple, des affres de la mésentente.
En tout état de cause, on ne saurait résoudre les problèmes cruciaux, du pays, notamment ceux qui sied au mieux, à un état de droit au sens accompli du terme, et à en croire, la spécificité, de l’évolution politique de la Guinée, sans un recours astucieux, aux legs de l’histoire, en ces dimensions particulières, puis que la Guinée, d’après un constat vu et revu à la lumière des déterminations essentielles du contexte de naissance des conflits sociaux, sans omission faite d’une analyse typiquement juridique du problème, n’a jamais réussi, ou pas encore, à poser les jalons d’une interaction harmonieuse des pouvoirs, en s’y attelant avec dextérité, tout en se débarrassant des accointances d’hier, passés sous silence, au mépris de la logique historique.
Pour mieux, me saisir des préceptes qui s’adonnent au mieux, à une dissection d’une des probables interprétations, pouvant découler de l’approche que je ne cesse plus de m’imposer, concernant le massacre, ou la répression, que chacun en donne une qualification au gré de son approche à propos, du 28/09/2009, perpétré par la junte d’alors, en l’occurrence, le CNDD, je me vois devoir, incessamment décliner, mon analyse de la situation, afin que de suppositions en prétentions, on finit par tirer, les leçons qui s’imposent, tout en dégageant les responsabilités à différents niveaux, même si à l’évidence, "la responsabilité peut se concevoir, comme l’obligation de répondre de ses actes, d’en rendre compte et d’en assumer les conséquences".
Sur ce, l’approche de résolution que je privilégierai, en tout temps et en toutes périodes, face au dénouement que connaît de nos jours, l’histoire, traduit on ne peut plus, avec certitude, les positions successives, observées, de sorte, à non pas, tenter d’extirper, le contenu du contenant, que fut cette tragédie, sur fond de violence étatique, à une échelle telle, en un laps de temps, au point que tous les démocrates et irréductibles défenseurs des acquis démocratiques, furent heurtés, dans leurs propres sensibilités, mais résolument animé du souci, que parfaire la construction d’une nation, obéit aux aléas et contraintes, qui échappent, quand on y prend garde, à toutes tentatives de circonscription, à l’image des régimes successifs, chacun avec son /ou/ sans idéologie et orientation politique, pouvant permettre, de se servir, d’un processus de dénivellement, afin que mieux, soit, la dissociation des acquis positifs, des périodes de régression, voir de stagnation.
Par conséquent, la culture de l’impunité, étant un fléau à combattre, tout comme, le rétablissement du devoir de mémoire et de vérité, sur les périodes sombres, du processus d’évolution historique, vient flouer les fuites en avant, nous en arrivons, à une situation dont la complexité, détermine, les perspectives qui s’offrent à nous, dans une approche large, des problèmes, car, pour peu, que l’on s’efforcera à exercer des poursuites, contre les auteurs des exactions des événements du 28/09/2009, pour infinis, seront les remords et ressentiments, sans oublier, désormais, le devoir moral, pour l’état de satisfaire cette demande longtemps calfeutrée, de faire la lumière, sur toutes les exactions commises depuis l’indépendance, avec le coût financier imaginons, que cela nécessiterait, y compris l’occultation des véritables difficultés qui assaillent au quotidien, les ménages Guinéens, au profit d’une cause, bien que requérant l’unanimité, quand à y apporter, une solution juridique, mais non suffisant pour panser, les plaies béantes, causées par des blessures, de toute l’histoire de la nation.
Par extension, que ferons-nous, pour justifier, l’abstraction faite de la conférence nationale, les victimes du camp Boiro, ,le coup d’état de juillet 1985, sans oublier, les multiples assassinats et disparitions, enregistrés à l’échelle nationale?
La réponse à cette question, loin de constituer une approbation des méthodes drastiques de la junte, le CNDD, ou saper la volonté populaire, de traduire en justice, les auteurs du massacre du 28/09/2009, dresse le constat d’une situation de déliquescence programmée, à savoir, qu’on ne peut pas vouloir et ne pas vouloir, autrement, pour autant qu’il faille s’activer à demeurer, sans relâche, sur les récents événements, pour insatisfaisant, paraîtra tout acte, qui fera abstraction du passé, ou songer même à l’occulter, comme pour dire, qu’il ne saurait y avoir de demi mesure, d’attentisme, dans la gestion d’un état, au sein duquel, on ne paraît audible, qu’en invoquant inlassablement, une urgence à agir, pour sauver, ce qui peut encore l’être de la casse.
Pis encore, comment peut-on logiquement, donner un sens à la refondation de l’état, y compris la réforme de la justice, avec pour seul précepte, de venir à bout de l’impunité et bouter hors des arcanes du système judiciaire, les démons de la discorde, les tripatouilleurs de la renaissance, tant prônés, quand on sait d’entrée, qu’il y’a plus de 20 ans, qu’un clan, s’est constitué comme les protons et les neutrons, du noyau du pouvoir à Conakry, démolissant et embastillant, tous les relents contestataires, au point qu’ils paraissent, prendre en otage, un système, que même Alpha Condé, n’a su et ne saura s’en démettre, au risque de voir le pouvoir, basculer de nouveau dans les casernes, tout en ayant cautionnés, rodés et entretenus tous les gouvernements, depuis la 2° république?
Quelle conclusion, peut-on tirer, de l’irruption brutale, de l’armée, sur la scène politique, suite au décès du Gl Conté, lorsqu’on sait et garde à l’esprit, tel, un secret d’alcôve, que ce putsch, obéit à une logique, qu’on peut certes nuancer, mais dont les ramifications, ne peuvent en toute lucidité échapper à la dextérité de la classe politique….
Loin de vouloir, dissimuler, ce qui ne peut l’être ou tout au plus, constituer, une obstruction à l’application du droit, et chercher à disculper les véritables auteurs, de l’exaction commise le 28/09/2009, dans l’enceinte du stade du 28/09/1958, dans une affaire, d’une telle nature, il me semble d’une évidence absolue que le CNDD, gît peut être, inconsciemment, notamment ces anciens ténors, sous la latence, de l’exercice d’un pouvoir, bien qu’ingurgité par le passé, qu’ils ont chéri, sans s’enivrer à le conserver, ainsi qu’à le concéder, (puis que ce fut, une contrainte finalement), avec les règles de l’art, tout au moins, en laissant, un souvenir inscrit dans la logique, d’une dynamique, que la junte, suscitèrent en s’emparant du pouvoir, au lendemain de l’annonce officielle, du décès du Général Lansana Conté, lequel s’éteignit après, avoir conduit, les destinées de la Guinée, pendant plus de 23 ans.
Ainsi, d’une approche sociopolitique à celle relevant typiquement de l’institution judiciaire, qu’elle soit nationale ou internationale, notamment, l’évolution qu’a connue le droit international humanitaire, avec la création de la Cour pénale internationale, qui fut d’ailleurs, il y’a lieu de le reconnaître, une bouffée d’oxygène, pour les populations exposées et fragilisées, des pays à fortes tensions internes, le massacre du 28/09/2009, en venant poser, la problématique dans sa dimension réelle, auquel, nous sommes confrontés, à savoir, entre les déterminations essentielles du moment, dont entres autres, zéro impunité, depuis l’entame des années 2000, pour les dirigeants des pays, au sein desquels, l’application du droit et la répression aveugle, sont souvent utilisés, pour justifier, la jouissance effective des prérogatives conférées par certaines fonctions officielles et l’intangibilité, de l’origine divine du pouvoir, assez récursivement esquissée, pour le prémunir contre toutes velléités de contestation, y compris d’instabilité, nous voilà, confiné, au firmament du dénouement que connaît l’évolution historique de la Guinée, car, ne disons jamais assez, qu’au delà, des attributions et prérogatives, mises en sellette, pour situer les responsabilités individuelles, de telle ou telle personne, à chaque fois, que le devoir de justice et moral, nous complaint à la rigueur, il y’a bien pire, à savoir, le legs des coutumes et us par le peuple à ses enfants, qui en font montre, toutes les fois, qu’ils sont appelés à présider aux destinées de ce même peuple, puis que, ce legs, fonde leur conviction aussi bien politique que réactionnaire, tout comme, ils en sont les dépositaires, tant qu’ils sont amenés, à y puiser les ressorts, les tenants et aboutissants, des décisions pouvant apporter, un quelconque changement majeur dans la vie de la nation.
Par ailleurs, le rapport de décembre 2009, rédigé par une commission d’enquête internationale, venue prêter main forte, au pays, afin que toute la lumière, soit faite, sur le déroulement des événements et dont la composition reflète, l’esprit de son niveau d’impartialité, afin que l’objectivité, la guide dans l’établissement de la vérité, quoi que, suffisamment étanche(rapport), jette un pavé dans la marre de l’état Guinéen, les acteurs de la transition politique achevée, y compris, l’opinion publique nationale et internationale, tous mobilisés au moment des faits, avec pour seul leitmotiv, le rétablissement de l’ordre constitutionnel, sans jamais omettre, que ce rapport nous plonge, désormais, dans la spirale in contenue d’une acception, et interprétation même, qui se veulent, extra judiciaires de l’événement, pour des raisons, pouvant paraître futiles, mais dont le poids, ainsi que l’auscultation, nous mènent sur les sentiers bâtis, de la véritable renaissance politique, de la stabilisation du pays et d’une forme revigorée de parer aux incertitudes, les mieux aplanies, la culture puritaine, ascétique de la haine et renier les sanctuaires, qui donnèrent âme, corps et droit de vie et de mort à la junte, sur tout citoyen Guinéen.
De ce fait, il importe de mieux se situer sur le terrain des divergences en tous genres, pour se trouver une raison, un mobile et une grappe de résolution des conflits internes, suscités par une conception de l’exercice du pouvoir, mêlant l’adhésion volontaire à un idéal politique, à savoir la démocratie avec les relents phagocytés, par la décadence des régimes politiques successifs qu’a connu le pays, y compris, les carcans de la démagogie politique, au nombre desquels d’ailleurs, l’immaturité du peuple, son niveau d’analphabétisme, son endoctrinement excessif aux recettes du Diktat, constituent une entrave, un mauvais présage au durcissement des méthodes du dirigisme, tout comme une ellipse, savamment concoctée et érigée en paravent, des régimes politiques complaisants, aussi bien du point de vue, de sa propension à s’encastrer, qu’à briser, les perspectives s’offrant à l’innovation.
De là, à délocaliser le champ de l’approche juridique de la question, tout en reconnaissant de facto, la responsabilité individuelle des auteurs désignés et inculpés, concomitamment à la spécification du rapport et les mandats de la justice Guinéenne et la CPI, me permettent de remonter la traînée de poudre, qui milite autant pour l’instigation, supposée au massacre, qu’à la mise devant les faits accomplis, de certains individus.
Quoi qu’il en soit, l’analyse imbriquée, de la finalisation de la transition politique, effectivement entamée, suite à la tentative d’assassinat du Capitaine Moussa Dadis Camara, les conditions de l’irruption de l’armée, sur l’arène politique, ainsi que les coulisses des tentatives, finalement avérées, de museler, les acteurs de la transition au profit d’une transmission, en douceur du pouvoir, selon des procédés déterminés, contribuent à donner un cocktail explosif, s’ils nous étaient demandés de dissocier, les événements du 28/09/2009 des autres manquements graves, observés à l’échelle nationale.
En définitive et quoi qu’un désir, âprement suscité et partagé, à un seuil non négligeable, d’aligner, notre lecture, notre perception et l’interprétation du droit, aux conventions, auxquelles, le pays aurait délibérément ratifié, soit un fait avéré, disons, remis au goût du jour, une certaine humilité, ainsi qu’une extension de notre analyse des situations, crées, soient par le fait de l’homme, dans sa propension quasi idyllique, à s’emparer de ce qui lui semble, en adéquation avec ses ambitions, compilées aux opportunités s’offrant à lui, tel que, la conquête et l’exercice du pouvoir, soient une situation de déliquescence inconsciemment crée, doivent continuer, à dominer notre appréhension de l’évolution sociétale, y compris, animer l’auscultation, de notre rêve de justice, d’égalité et de stabilité.
Ceci dit, le massacre du 28/09/2009, perpétré à Conakry, dans un stade, utilisé pour l’occasion, par les forces vives de la nation, pour en appeler, au sens élevé de la junte, afin qu’une rétrocession, apaisée et rapide du pouvoir, se fasse au profit d’un gouvernement civil, autrement, le retour à l’ordre constitutionnel et que par ailleurs, le chef de l’exécutif d’alors, renonce à se présenter aux élections qui se profilaient à l’horizon, nous renvoient, au creux de nos contradictions, de surcroît, celles qu’on peine à entrevoir avec pragmatisme, à chaque fois qu’il nous est exigé, de ne point ou plus, admettre l’exégète du processus d’évolution, en se recroquevillant, se rabougrir et se focaliser, sur des considérations résultant certes des attributs de la souveraineté, mais ne s’accommodant plus, avec la real politique, le leadership contemporain, ainsi que les données préexistantes, dans le cas de figure de la Guinée, pour le simple fait, qu’en remontant le temps, jusqu’à la date de l’avènement du CNDD, on finira inéluctablement, par se persuader, que le peuple a contribué à bien des égards à radicaliser, la junte au lieu de l’exorciser, puis que, nous demeurons encore, nostalgique, des propos, y compris, les prises de position, datant de l’ère CNDD, lesquelles prises de position et propos, sont venus affecter dangereusement, une situation suffisamment chaotique, inédite et délicate, à savoir, le contrôle du pouvoir politique, ambitionné par toutes les régions. Pour ce faire, il suffit juste, de porter un regard inquisiteur, sur l’approche du pouvoir, déclinée par le CNDD, tout au long de la transition, pour admettre la tangibilité des actes posés, y compris la stratégie qui fut la leur, car en les exhortant à plus de tonicité et de rigueur, doublés du soutien populaire, d’une frange importante du peuple, le peuple cautionna le régime, en lui dotant de la légitimité dont elle manquait, pour songer, à la suite de la transition, conserver le pouvoir politique, notamment en participant aux élections présidentielles, contrairement aux promesses des premières heures.
De ce fait, le peuple créa délibérément, une situation de faite, pour avoir à un moment donné, hypothéqué, les revendications traditionnellement acquises à l’opposition, au profit de la junte, au point que le terrain de convoitise des deux protagonistes, s’est transformé en un champ miné, aiguisé de la contestation, avec des raisons que chaque partie pouvaient s’approprier, au motif, d’une extension de l’adhésion populaire à leur cause, tout comme une circonscription mieux envisagée, des arcanes du pouvoir.
Ce qui revient logiquement, à dire qu’il n’y’a de désir de justice, bien plus nourrit, que les principes qui la régissent, et la mettent au service du justiciable, car, la justice dont il est question, n’a bien sûre cure, des aspects extras, sauf qu’en Guinée, un impératif absolu semble s’énoncer, dans la foulée, celui nous contraignant à l’obligation de demeurer impartial, en sachant dorénavant, que la Guinée s’est construite et consolidée son évolution, sur la sépulture de ses nombreux et braves enfants, considérés comme des martyrs, parce qu’ayant quelque fois, permis au pays, surtout aujourd’hui, de revendiquer jalousement des acquis, arrachés à l’issue de hautes luttes, autrement à l’aide des violations graves des droits humains, jamais, élucidées, encore moins, le rétablissement de la vérité historique.
Partant de ce qui précède, je vois mal, comment la Guinée, après avoir demandé à la CPI, de se dessaisir du dossier du 28/09/2009, soit une demande de transfert de compétence, au profit de la juridiction locale, appelée à se saisir du dossier, tout à fait, d’ailleurs, en conformité avec les principes de la juridiction internationale, pourra organiser un procès à cette fin, sans provoquer un tollé au sein même de l’opinion publique locale, puis qu’il existe une panoplie de demandes du type, y compris, des associations de victimes en tous genres, qui attendent depuis des lustres, le rétablissement de la vérité, le devoir de mémoire, ou la reconnaissance des responsabilités qui incombent à l’état, éventuellement à être informées de la possibilité de la tenue hypothétique et incertaine d’un procès, des faits allégués.
C’est à juste raison, qu’à défaut pour l’état d’avoir au moins, dédommagé certaines victimes, pour des raisons, émanant du décès de certains acteurs, c’est-à-dire, des absences empêchant l’élucidation des faits allégués, alors, largement approuvé par nous autres, afin que soit mis fin, aux tribulations, tout en tournant la page, pour avoir honoré la mémoire des disparus et apaisé, les familles, doit être en mesure, de choisir le juste milieu, à savoir opter, soit pour faire la lumière et toute la lumière, sur toutes les violations répertoriées depuis l’indépendance, soit occulter, le passé, en s’en prenant aux auteurs des faits récents, en guise, de sa bonne foi, laquelle ne serait point corroborée par la volonté unanimement requise, puis qu’à contre courant des idées les plus magnanimes.
Du coup, en obérant le socle de la stabilité sociale, pour la bonne raison, que la majorité des victimes aussi bien passées, que celles du 28/09/2009, sont à majorité Peulhs, l’état s’évertuera à ouvrir une nouvelle brèche de contestation, tout en paraissant partial.
D’ailleurs, il ne peut y songer, sans s’attirer une foule, prise de colère, éprise on ne peut plus du désir de liberté, y compris, au regard du dénouement des événements qui se sont produit depuis lors, du moment que ces événements présents et passés ne dispensent aucun régime en Guinée de poursuites devant les tribunaux…….