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Europop

Publié le 19 mars 2014 par Observatoiredumensonge

Une majorité de français souhaite – qu’elle que soit leur appartenance politique – que l’Europe soit redéfinie autrement. C’est sur la base de ce constat que s’est créé le mouvement Europe Populaire.
A l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier.

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  TRIBUNE LIBRE EUROPE POPULAIRE  

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

Les valeurs d’Europe Populaire

Une Europe indépendante, constructive, fière, intégrée et démocratique pour

Une France juste, libre, sécurisée, entreprenante et écologique.

Trois piliers et dix actions concrètes

Le projet d’Europe Populaire est fondé sur trois piliers et dix actions concrètes car toute promesse est un aveu d’impuissance (A. Jardin).

Nous allons faire différemment de la politique en agissant pour les citoyens français tout au long de notre mandat au Parlement Européen via nos dix actions concrètes.

Nos candidats parleront de l’Europe sans tabous

-  Sur les succès de l’Europe (la paix, le marché commun) et les échecs (l’énergie, la question sociale, le manque de vie démocratique), les travailleurs détachés, le rôle du Royaume-Uni dans les obstacles à la régulation des marchés financiers.

-  Sur les apports de l’euro (baisse des taux d’intérêt, faible inflation), et ses défauts (instabilité financière depuis la crise, faible croissance).

TRIBUNE

Où sont les partis pro-européens ?

Les médias se sont émus du sondage réalisé par OpinionWay « Les Français et l’Europe à 100 jours des Elections Européennes ». Mais de manière étonnante, ils n’ont retenu que le pourcentage élevé des intentions de vote au profit du Front National (20%), et non pas qu’il n’y ait aucun parti pro-européen dans les résultats de ce sondage. Car aucun parti français n’a une position claire prônant une unification politique de l’Europe, et ceci inclut les nouveaux partis issus de la société civile dont on entend – pour certains – tant parler !

Depuis 20 ans, la plupart des hommes et des femmes politiques mettent sur le compte de l’Europe les carences, les manquements, les erreurs qui leur incombent. Et savent promptement s’attribuer les mérites, en occultant ce qu’ils doivent à l’Union. On aurait pu naïvement penser que l’UDI serait le conglomérat qui porterait le projet européen en France. Or, il est devenu aussi composite que les autres partis et a perdu toute capacité à assumer ce cap.

Ceci a conduit des femmes et des hommes issus du centre-gauche, des écologistes sincères, du centre, de la droite et de la société civile, à créer Europe Populaire, nouveau parti humaniste, central et européen. Avant la naissance d’Europe Populaire, les mouvements pro-européens n’étaient qu’associatifs et malheureusement incapables de s’entendre et de s’unir. Nous venons de  commencer ce travail de rassemblement de toutes les forces résolument pro-européennes en France. Les associations réellement pro-européennes et porteuses d’un projet concret et cohérent doivent apporter leur pierre à cette démarche et s’investir dès à présent pour prendre leur place au sein d’Europe Populaire. Pour une Europe du Cœur et de la Raison…

POUR UNE EUROPE PLUS FORTE A 10 PAYS, DANS 10 DOMAINES, OPERATIONNELLE DANS 10 ANS

On constate pourtant que l’Europe est jugée nécessaire (que pèsera seule notre France en 2025, avec 0,7% des habitants de la planète ?), mais l’Europe angoisse aussi parce qu’on ne sait pas où elle va, où elle nous amène, bien plus encore que pour ce qu’elle est devenue. On lui reproche plus – et justement- le fait qu’elle ne nous défende pas. On lui reproche même, à cause de la lâcheté de quelques politiciens qui refusent d’assumer telle ou telle direction, son caractère anti-démocratique.

Europe Populaire défend une Europe efficace et concrète. A 28, avec des institutions qui sont le fruit non maîtrisé d’une histoire qui s’est accélérée ces 15 dernières années, elle ne peut avancer avec méthode et ambition. Pour avancer il faut se recentrer. Plutôt que des cercles à épicentres mouvants, il convient de préconiser une COMMUNAUTE d’INTEGRATION EUROPEENNE (CIE) à centre unique qui pourraient voir greffer et accueillir tel ou tel autre correspondant à ses standards d’exigence, à ses besoins et à ses intérêts réciproques, en échange d’une adhésion totale et définitive au projet politique de cette nouvelle CIE.

Promouvoir à court terme une communauté politique de l’Euro comme l’a fait récemment le groupe Eiffel Europe est malheureusement politiquement irréaliste car beaucoup des pays de la zone euro sont aujourd’hui dans une situation trop fragile sur les plans économique, social et politique pour se lancer dans un tel processus. Et les peuples qui les composent n’y sont sûrement pas tous volontaires. Concentrer tous les efforts des dirigeants politiques européens sur le sauvetage de la zone euro est en fait contreproductif pour la construction européenne comme le note justement François Heisbourg dans son livre La Fin du rêve européen (Stock, 2013), d’autant plus qu’elle a semblé créer des antagonismes où la compréhension mutuelle et le dialogue auraient dû accompagner les efforts de chacun.

Il faut convenir d’une intégration graduée mais méthodiquement résolue, notamment dans dix domaines clés d’ici à 2025 : l’environnement et les énergies, la sante, la recherche et l’éducation, l’emploi, la fiscalité, donc le budget, l’industrie des années 2030, l’agriculture et l’alimentation, la politique de défense et la protection effective des frontières y compris dans le domaine des données personnelles et de la lutte contre la cybercriminalité, une politique culturelle et sportive et une citoyenneté européenne. Dans le domaine budgétaire par exemple, une convergence en cinq ans des politiques fiscales, après trois ans de réflexion sur les grands choix d’impôts. Ce rapprochement pourra aboutir à une gouvernance raisonnée et à une politique de la dette solidaire et planifiée. Une politique budgétaire intégrée devra trouver des outils solides d’objectifs, de mise en place et de contrôles, pour accompagner cette convergence essentielle.

La CIE est un des éléments du programme d’Europe Populaire, profondément européen (détaillé sur www.europe-populaire.eu). Il est impératif également que les députés européens élus sous la bannière Europe Populaire soient utiles aux Citoyens pendant leur mandat notamment en mettant à leur disposition une bourse d’emplois, de stages et de formations au niveau européen, ainsi qu’une mutualisation plus approfondie dans la recherche.

Il est aujourd’hui nécessaire et urgent que tous ceux qui veulent œuvrer pour l’unification politique de l’Europe sachent s’unir voire se fédérer et s’engager pour les élections européennes. Autrement le choix du 25 mai sera entre partis europhobes et partis eurosceptiques. Il faut éviter cette catastrophe historique irréversible en cette année 2014, année cruciale.

Cyril Castro, Président d’Europe Populaire, auteur du livre Combats – Perspectives 2014 (Europe Populaire éditions, 2014)

Laurent Daniel, Vice-président d’Europe Populaire, co-auteur de Comment (re)faire de la France un pays entreprenant ? (L’Harmattan, 2013)

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur*** 

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