[Emilie Daffis]
Cette complainte de dire aux autres, juste pour avoir ce sentiment éphémère d’être aimé.
Critiquer sans contrainte ce que l’on serait incapable de faire.
Apparemment ça fait vendre, apparemment c’est porteur, apparemment ça plaît.
Mais plaît-il ? Comment peut-on penser que le malheur est beau ?
Comment peut-on dire que c’est ça l’amour, comment oser se permettre de se faire plaindre pour avoir quoi du faux-amour ?
C’est triste, mais moi princesse joyeuse, non étiquetée par les normes et les codes, je ne rentrerai pas dans ce jeu puéril de plainte pour que tu m’aimes encore (petit aparté : je kiffe Céline Dion)
Il y a longtemps, très longtemps, enfant je dirais (sans aucun souvenir précis de l’âge), j’ai décidé que ma vie serait belle et merveilleuse.
Il y a longtemps très longtemps dans mon pays imaginaire, j’ai décidé d’apprécier ce que j’ai.
Il y a moins longtemps que ce temps-là, j’ai vu ma vie comme une chance.
Oui j’ai de la chance, chaque jour ma vie est un cadeau, là maintenant de suite, ma vie est stupéfiante.
Chaque jour, chaque minute, je vis ma vie comme une surprise, une fête.
Parce que c’est comme ça, pourrais-je te dire simplement.
Mais en fait ce serait te mentir.
Parce que la vie m’a fait vivre des expériences pas très drôles, mêmes plutôt triste.
Parce que la vie m’a fait des coups foireux.
Parce que des fois cette vie, elle a ce don de te foutre en rogne.
Mais c’est grâce à tout ça, grâce à ces putains de moments déchirants et violents que je savoure ma vie.
Alors oui, j’ai fait un choix, soit pleurer sur mon sort et devenir conne, aigrie et mal baisée, soit rire et sourire de la vie que j’ai.
De toute façon, qu’on soit bien claire, maintenant je mets de la BB crème, du mascara et du truc qui surligne les yeux, donc t’imagines bien qu’en tant que princesse Girly, je ne peux chialer sur ce que je n’ai pas eu comme une gamine capricieuse.
Je préfère faire vivre mon rouge à lèvre rouge en lui offrant le plus magique des sourires.
Et tu vois, tu pourras penser ce que tu veux, je pense comme je suis, moi, entière, prête à vivre la seconde qui vient comme la dernière. C’est ma vérité, ma pensée, ma façon d’être.
En vrai, j’ai une chance incroyable, et merci merci merci !!! J’ai des amis formidables que j’aime fort très fort, un boulot qui me passionne et me transporte, une famille enrichissante, des lecteurs entiers.
Bref, la complainte de cette plainte pour avoir du faux-amour ce n’est pas fait pour moi, j’aime trop le vrai amour pour me complaire dans ce genre de délire.
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