Depuis dimanche soir et la claque prise par la gauche sociéto-libérale, les états-majors, et les militants Péhesse, de Nadjate au citoyen bobolutionnaire de base nous rechantent exactement et précisément les mêmes refrains que celui qu'ils entonnent à chaque élection depuis que le FN a commencé à faire partie du paysage politique français, depuis les européennes de 1984 en particulier :

C'est un vote « sanction » (qui dure donc, croît et embellit depuis 30 ans), un vote « sanction » « qui exprime une colère que l'on a entendu », selon les éléments de langage en usage, celles et ceux les utilisant omettant de rajouter « et que l'on n'écoutera pas comme d'habitude ». Certains artistes con-cernées comme Alice Belaïdi hier au "Grand Journal" en viennent même à l'instar d'Olivier Py aux menaces concernant les subsides que le festival d'Avignon fait rentrer (quand on est une actrice de sitcom ou un metteur en scène confidentiel, se faire passer pour un "antifa" permet de compenser en somme)...
C'est un vote « anti-républicain », je cite et , et un vote voire même « anti-démocratique », l'expression des frustrations de racistes sans cervelle, sans conscience, de « petits blancs » offrant leurs suffrages à des politiques sachant exploiter leur « sentiment d'insécurité » (TM°) (car l'insécurité n'existe pas, ce n'est qu'un « sentiment »), l'insécurité due aux violences, aux agressions physiques et verbales, l'insécurité économique et sociale, l'insécurité scolaire etc...
Non, non, non tout cela serait seulement dans l'imaginaire des votants FN dont le vécu est nié, rejeté, conchié avec brutalité et mépris, on les qualifie de « poujadistes », d'électeurs populistes, il ne faut pas s'étonner qu'ensuite le vote « sanction » progresse et s'installe durablement. Et encore nous ne sommes pas encore aux « Européennes » où le FN pourrait devenir le premier parti de France.
Tu me diras, ami lecteur, une femme comme Nadjate Vallaud-Belkacem qui prétend représenter le peuple en arborant une montre Hermès à 2000 Euros au poignet, soient à peur près deux SMIC, ne sait pas ce qu'est le réel des précaires qui se foutent de la « diversitude » et qui aimeraient seulement qu'on les considère de temps à autres juste un petit peu au lieu de les ignorer car ils ne font pas partie de minorités « visibles » et agissantes qui multiplient les coups de canif dans le contrat social depuis des décennies, sans parler des coups de canif dans l'unité nationale assénés depuis 1958 au nom de grands idéaux censés soutenir la politique concrètement monétariste et hyper-libérale, et la cause essentielle de la course à l'abîme vers lequel le pays se précipite du fait de politiques toutes plus désastreuses les unes que les autres, qu'elles soient libérales-libertaires ou sociéto-libérales...
Loin de s'en émouvoir, dans la gauche sociéto-libérale, on feint toujours de croire que ce sont les catholiques qui favorisent les « mariages arrangés », comme dans le clip avec Julie Gayet ou dans la bouche pulpeuse de Nadjate, que ce sont eux qui attaquant le plus la laïcité, qu'il faut leur opposer un « rire de résistance » ainsi que le prétendait le Trissotin bobo Jean-Michel Ribes, cathos donc d'une grande dangerosité bien que sécularisés depuis quelques siècles déjà et tellement timides encore pour la plupart dans l'affirmation de leurs convictions et de leur Foi.
Est-ce donc un vote « anti-démocratique » alors ? C'est plutôt tout le contraire. Du fait du matraquage constant, de la moralisation à tout crin des médias, des politiques, des éditorialistes, des « grandes » consciences, des écrivains et « artistes » engagés et con-cernés, on aurait pu croire que le vote FN allait finir par se marginaliser pour de bon et que les citoyens votant pour ce parti et ses représentants allaient continuer à se sentir coupables et ne pas l'avouer aux sondeurs comme cela arrivait souvent dans les années 80-90. Les électeurs FN sont vraisemblablement de plus en plus étanches aux discours moralisateurs que l'on ne cesse de leur opposer et votent selon leur réflexion personnelle face à la situation et ce même si d'aucuns estiment « qu'ils se trompent de colère ».
Si ce vote est « anti-démocratique » ou « anti-républicain », amis moralisateurs, soyez logiques, demandez l'interdiction du parti de la famille le Pen (qui en est finalement le principal problème), demandez l'annulation du vote de dimanche, allez jusqu'au bout de votre raisonnement au lieu de pleurnicher devant les caméras...