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Je lui mords le doigt

Publié le 27 mars 2014 par Favoritechoses

Je suis en route pour un rdv pro. Je passe le porche et fais face à un talus (oui encore) de pierre blanche ; un couple se galoche (c’est le moment de placer ce mot à la mode) du côté des marches. Il doit se lever pour me laisser passer : l'autre pan est lisse, je ne pourrai pas monter par là.

Sur la droite, une pièce ouverte, comme avec une véranda de bois. L’intérieur est boisé également, sombre. Les 2 frères jumeaux sur le même fauteuil, presque un être bicéphale. Ils ont les cheveux gris un peu longs qui tombent raides et tristes, visages pâles.

Je ressors, elle m’adresse la parole, à propos de ce service X, en 3 phrases elle cherche à se souvenir d’un ancien contact pour conclure "X c’est de la merde ».

Elle me tourne le dos pour entrer dans une file d’attente de ce qui est un snack cantine ; tout en bois noir très asiatique des lumières oranges. Très sombre.

J’ai presque envie d’un bol de nouilles ?

Elle se met dans la file d’attente, je la trouve grande et belle (beauté classique, grands yeux, cheveux long raides blonds). Jean skinny gris. Bottes noires.

L’un de ses pieds est mécanique.

Je reviens sur mes pas : l’un des 2 vieux s’est levé, ses pantalons gris clairs sont fripés tristes.

Contact physique désagréable vraiment de l’ordre du viol (zut j’ai oublié). Je pars !

De nouveau ce talus, cette montée : je dois poser les mains a terre comme pour escalader.

Je suis quelq'un qui sort par le porche.

Je crains ne pas pouvoir ouvrir à sa suite : est ce q j’aurais dû me dépêcher pour profiter de ce q elle a su ouvrir ? Je croise une autre jeune femme sur le talus.

Je redescend je sors, ouf.

Une épicerie à droite. Un taxi. Je monte dedans.

On passe sous une arcade (comme Daumesnil).

Sur saint-antoine ou approchant, la personne derriere moi (il y aurait donc des fauteuils comme dans le coffre) me parle : "tu me connais sans doute ». Elle me dit qu’elle est devenue sdf. « Tu penses a mallaury nataf ? ce nest pas moi ». Je me retourne : elle est dans les bras de son copain, brune, de petits yeux marrons, elle me sourit.

Je n’ai pas retenu son histoire ni identité.

Une piscine. Comme souterraine, des murs de briques rougeâtres ?

Je porte un maillot une piece noir. Il tombe sur ma poitrine, ses bretelles sont très lâches. Une femme âgée a la caisse.

Chacun peut choisir ses tongs ou méduses.

Je trouve un tong dans les tons blanc, 39.

Elle sont dépareillées ; il faut chercher l’autre dans cette ligne de tongs entassées.

La jeune femme se propose de me trouver une paire de ces méduses au ton sable. Elle m’en explique le réglage sophistiqué, devant, derrière le talon ?

La femme plus âgée m’accompagne au bassin.

Il est oblique. Pas très grand, peut-être moins de 25 mètres. 

Des personnes nagent. L’eau semble grise anthracite. Elle est très transparente mais les parois sont sombres, comme recouvertes d’ardoises.

Une fête. Je suis dans une petite piece, comme un pigeonnier avec de grandes ouvertures plutôt verticales. X en bermuda jaune vif.

Je reviens vers la piscine en passant par l’extérieur. Je réalise qu’il y a un très grand terrain, comme partagé entre plusieurs constructions.

Les toilettes ; murs bruts de peinture rouge, couleur sanguine, passée, béton apparents sur les contours. Il s’agit de mini wc à la turque sur le côté droit (ils sont blancs et propres).

Je reviens, entre des colonnes de briques, un sol de briques creusés comme des bassins quadrillés. Même entre les bassins, le sol est recouvert d’eau. Mes sandales de cuir sont mouillées. Il s inquiète, vieux lubrique presque nain. Je les enlevé et je réalise que j’ai enlevé mon maillot en même temps.

Je tiens ma serviette devant moi. Les autres doivent voir mes fesses tant pis. Tant mieux pour eux.

Sur la droite, je m’abrite pour me rhabiller. Il me suit. Il y a du monde. Et plus encore.

Interview de cette chanteuse ; chemise a carreau ; carré brun.

L’autre me touche. Il s'appuie sur mon dos avec son appareil photo quand je me baisse pour m’habiller.

Je lui mords le doigt.

Fin.


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