Nicolas Sarkozy, maire de Neuilly

Publié le 31 mars 2014 par Dubruel

Revue de presse N°9

Il adhère à L’UDR, parti de droite, en 1974, puis en 76 au RPR, le parti de Jacques Chirac.

En 1977, il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine.

Il contacte tous les conseillers municipaux et parvient ainsi à évincer Charles Pasqua, candidat au poste de maire. À noter que Pasqua fut son témoin lors de son premier mariage.

Puis il devient maire de Neuilly en 1983 et le reste jusqu’en 2002.

En 1987/88, il est chargé de mission au ministère de l’intérieur. À cette époque il est chargé d’organiser les meetings de la campagne présidentielle de Chirac.

Après la défaite de Chirac à la Présidence, Sarkozy est élu député des Hauts-de-Seine en 1988.

En 1992, il déclare : « Dans un monde où la déloyauté est la règle, vous me permettrez d’afficher, de manière peut-être provocante, ma loyauté envers Jacques Chirac. »

En 1993, lors de la prise en otages de 21 enfants dans une école maternelle de Neuilly, il vient négocier avec le preneur d’otages et réussit à faire libérer un enfant. Malgré ce modeste résultat, Sarkozy en fait une opération médiatique d’envergure devant les caméras de télévision.

En 1994, il affirme : « L’électroencéphalogramme de la Chiraquie est plat. C’est l’antichambre de la morgue. Chirac est mort. Il ne manque plus que les trois dernières pelletées de terre », ce qui cadre mal avec sa « loyauté » affirmée envers ce même Chirac, deux ans plus tôt.

En mai 95, lors du dernier meeting de Chirac, Sarkozy se fait tout naturellement copieusement huer et siffler.

Sarkozy a trahi politiquement Jacques Chirac pour se rapprocher du clan Rothschild et soutenir Balladur. Il sera le porte-parole de ce dernier lors de sa campagne présidentielle en 1995.

Ici se situe l’épisode du gros magot dissimulé par son parti dans la comptabilité du groupe pétrolier Elf. Sarkozy n’arrivera pas à le récupérer.

De février 98 à octobre 99 : secrétaire général du RPR

De juillet à septembre 1999 : député européen.

En 2002, il redevient député de Puteaux et Neuilly.

Avril 2004-mai 2007 : Président du conseil général des Hauts-de-Seine et président de l’UMP.

De nouveau député des Hauts-de-Seine en 2005, il ne participe à aucun débat parlementaire, ne dépose aucun amendement et son temps de parole ne dépassera pas une heure pendant toute la durée de la législature.

Belle conscience professionnelle.

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU), promulguée en décembre 2000, oblige toutes les communes de plus de 3500 habitants à disposer d’un taux minimum de 20% d’HLM.

Sarkozy a t-il respecté cette loi ? C’est peu probable.