Magazine Journal intime

Schroeder - Amity Gaige

Publié le 01 avril 2014 par Anaïs Valente

Un titre imprononçable pour un livre que je qualifierais de « hors du commun », dans le bon sens du terme.
L’histoire semble banale, de prime abord : une rencontre, l’amour, un mariage, une naissance, puis la dégringolade vers le divorce, la garde partagée, les tensions, les rancoeurs, le déchirement, jusqu’au drame.
Son originalité vient du fait qu’elle est contée par Erik Schroder, comme une confession, comme une tentative peutêtre vaine d’expliquer comment et pourquoi il en est arrivé là, à sa femme, enfin son ex-femme, au tribunal aussi, et puis à nous, lecteurs.
Il nous conte son enfance, en Allemagne puis en Amérique, son changement de nom, arrivé un peu par hasard, dont il n’a su se dépétrer ensuite, le début du mensonge, sa rencontre avec Laura et puis la lente descente vers la solitude, jusqu’à la fuite, jusqu’au road movie dans lequel il tient le mauvais rôle, celui du méchant.
Un méchant que l’auteure parvient cependant à rendre attachant, faisant naître l’empathie, le souhait qu’il s’en sorte, qu’il revienne à la raison, que tout ça ne soit plus qu’un mauvais souvenir, une petite erreur de parcours.
Talent donc, de cette auteure, qui rend son « méchant » plutôt gentil, qui nous propulse de l’autre côté des faits, pas celui qu’on lit dans les journaux, froid, précis, sans détails, mais celui que vivent les protagonistes.
On l’aime, Erik Schroder, malgré tout. Je l’ai aimé, moi.

Acheter Schroder

schroder.jpg

Un titre imprononçable pour un livre que je qualifierais de « hors du commun », dans le bon sens du terme.
L’histoire semble banale, de prime abord : une rencontre, l’amour, un mariage, une naissance, puis la dégringolade vers le divorce, la garde partagée, les tensions, les rancoeurs, le déchirement, jusqu’au drame.
Son originalité vient du fait qu’elle est contée par Erik Schroder, comme une confession, comme une tentative peutêtre vaine d’expliquer comment et pourquoi il en est arrivé là, à sa femme, enfin son ex-femme, au tribunal aussi, et puis à nous, lecteurs.
Il nous conte son enfance, en Allemagne puis en Amérique, son changement de nom, arrivé un peu par hasard, dont il n’a su se dépétrer ensuite, le début du mensonge, sa rencontre avec Laura et puis la lente descente vers la solitude, jusqu’à la fuite, jusqu’au road movie dans lequel il tient le mauvais rôle, celui du méchant.
Un méchant que l’auteure parvient cependant à rendre attachant, faisant naître l’empathie, le souhait qu’il s’en sorte, qu’il revienne à la raison, que tout ça ne soit plus qu’un mauvais souvenir, une petite erreur de parcours.
Talent donc, de cette auteure, qui rend son « méchant » plutôt gentil, qui nous propulse de l’autre côté des faits, pas celui qu’on lit dans les journaux, froid, précis, sans détails, mais celui que vivent les protagonistes.
On l’aime, Erik Schroder, malgré tout. Je l’ai aimé, moi.

Acheter Schroder

schroder.jpg


Retour à La Une de Logo Paperblog