Sélection du mois de mars de mon club de lecture sur twitter 1book140 lancé par le journal américain The Atlantic.
Pour une fois c'est un livre court qu'on a à lire, juste 300 et quelques pages, ouf ! Le style est plaisant à lire, pas trop lourd et les chapitres passent vite.Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est juste un moment de la vie du narrateur mais qui nous permet d'en savoir plus à travers des retours en arrière dans ses souvenirs. Il passe son temps libre (après ses heures en internat de psychiatrie) à visiter New York en nous racontant toutes les petites choses poétiques qu'il voit et en revenant sur l'histoire des lieux qu'il visite. Il y a aussi d'intéressantes discussions avec des personnes rencontrées dans la rue ou des amis, certaines sont très courtes et finissent de manière embarassante, d'autres prennent leur temps et permettent d'avoir des échanges de points de vue.
C'est joli mais je n'ai jamais vraiment eu d'attachement pour le narrateur. La façon dont il intéragit avec certains personnages semble brusque parfois et cela m'a surprise. C'était révélateur de son caractère assez froid et sérieux, on a l'impression qu'il vit seul et détaché des autres.Il y a une révélation près de la fin qui m'a complètement prise de court, il n'y a aucune explication par la suite ni de pensées retranscrites à ce propos. Le récit continue son chemin sans s'arrêter, reprenant le fil des balades une dernière fois.
C'était sympathique à lire mais il ne m'en restera aucune trace.