Sonia, ma nouvelle meilleure amie, m'interpelle souvent sur la jouissance. De là à vous en faire un post, il n'y avait qu'un pas ! :))
Au début de ma relation avec Méléon, deux mois environ après l'avoir rencontré, j'avais déjà ressenti, et exprimé, ce qui revient encore là, dans quelques échanges, deux ans plus tard...
Méléon tire sur les cordes pour tester leurs élasticités : "Jusqu'où iront-elles pour m'aimer "MOI" ?
Sous entendu, Moi, qui ne m'aime pas encore assez, et qui ai donc besoin d'être aimé par ces femmes pour me prouver que j'existe, sans elles.... mais je n'y arrive pas encore....
Lorsqu'une femme souffre pour lui, mais que finalement elle continue de l'aimer, Méléon en est d'autant plus touché affectivement, flatté aussi, et tout cet amour qui lui est renvoyé à ce moment là, lui parait une merveille. Oui, car cela le confirme dans son idée qu'il est une sorte d'homme idéal, un demi-dieu, et surtout car il est enfin accepté comme il est. Il tire donc une jouissance de la souffrance de la femme. Sans aucun doute. Il en est presque conscient mais tout à fait. Enfin, cela ne saurait tarder... Quelques minutes encore, et il saura.
De la jouissance, il y en a aussi dans le tiraillement entre deux femmes qui l'aiment et aimeraient ne l'avoir que pour elles. Parce que c'est tout bêtement humain. Après, les compromis sont possibles. Car la femme est intelligente. Pas toutes. Mais celles dont je parle, certainement.
La femme que je suis, n'a plus envie de jouer sur le terrain de la jalousie. Elle grandit. Cela l'ennuie.
Se comparer. Etre mieux que l'autre, plus belle, plus aimable, plus désirable, etc etc..
Se comparer à un fantôme ne l'intéresse plus. Rencontrer l'autre femme, oui.
Pour ouvrir une porte vers autre chose... un autre univers... une autre réflexion... l'inconnu.
L'inconnu fait peur, moi il me rassure. Ou plutôt, il m'attire.
Dénouer les noeuds, avancer, grandir.
A bon entendeur, salut !