Il paraîtrait....

Publié le 08 avril 2014 par Ericguillotte
mardi 8 avril 2014

- que certains adorent biaiser, à toute heure, surtout ceux qui ont une cargaison de i dans leur poche et ceux qui sont assez sûrs de leurs doigts pour ne pas en oublier, de i. Le parlement devait se prononcer sur le pacte de responsabilité, vous savez, ce pacte parmi les pactes après les rapports de commissions parmi les rapports de commissions. Mais le président a réfléchi, ou, mais je ne l’affirme pas, a eu les chocottes. Finalement, les députés vont voter sur le discours de politique générale du premier ministre, avec un tantinet de loi de transition énergétique, un soupçon de baisse d’impôts à l’horizon d'environ à peu près 2017, deux trois pincées de deux trois autres petites choses, et un tout petit peu mais pas trop, hop, pas plus qu’il n’en faut, de pacte de responsabilité, dit du bout des lèvres fermées en chuchotant et en tapant des mains et des pieds en même temps. Le risque mesuré reste un risque, mais mesuré. M’est avis que dans la vie, on peut oser, on peut doser, on peut gloser. Tout est question de sélection d’intentions.

- que lors de son interview matinale par Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV, Jean-Luc Mélenchon a vivement critiqué la chaîne qui le recevait. Il a rappelé, de manière approximative mais pas totalement fausse, les chiffres que le CSA avait relevés sur la chaîne concernant le temps de parole à propos des municipales : 43% de temps de parole au FN, 18% pour le PS, 16% pour l'UMP et seulement 9% pour le Parti de gauche. Le journaliste a rétorqué que la plupart des reportages consacrés au FN étaient critiques. Ceci étant posé, prenez vos télécommandes, appuyez sur 1 si vous considérez que de parler d’un parti en bien ou en mal lui fait publicité, ou sur 2 si vous considérez que la critique journalistique réduit à néant les chances d’un parti. M’est avis que dans la vie, on peut oser, on peut doser, on peut gloser. Tout est question de sélection d’intentions.

- que ces hommes, sur cette vidéo, sont allongés, sur un drap blanc, vêtus d’un tee-shirt blanc. On ne peut voir que leur visage. Qui se déforme. On imagine leur douleur, on imagine leurs cris, on imagine leur souffrance, mais on ne les entend pas. Leurs réactions sonores sont couvertes par la musique. Ces hommes, cobayes volontaires, ont offert leur corps pour une cause, une bonne cause, une alerte sanitaire. Une séance d’épilation testiculaire pour alerter sur le cancer de la dite zone. Le slogan, en résumé : montre-les pour les faire vérifier. Faites tourner, au-delà du sourire, le message devrait passer. M’est avis que dans la vie, on peut oser, on peut doser, on peut gloser. Tout est question de sélection d’intentions.