[JE ME DÉFAIS DES SONGES]
je me défais des songes
et maintenant vers moins de nuit
le regard s’agrandit de cercle en cercle
comme une eau où l’on a jeté une pierre
l’aube m’attend-elle
pour avoir un ciel
pour battre des draps de vent
où dormaient les oiseaux les abeilles
de mes deux mains
j’avance vers le jour
celle qui n’a jamais rien voulu saisir
où tout ce qui se pose
est libre comme l’air
Jean-François Mathé, Le Temps par moments, Éditions Rougerie, 1999, page 15. Prix du Livre en Poitou-Charentes 1999.
JEAN-FRANCOIS MATHÉ
Source
■ Jean-François Mathé
sur Terres de femmes ▼
→ [Ce qui a le moins pesé] (extrait de La Vie atteinte)
■ Voir aussi ▼
→ (sur Recours au poème) une notice bio-bibliographique (+ un choix de poèmes)
→ (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Jean-François Mathé
→ (sur YouTube) un portrait vidéo de Jean-François Mathé
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