Le 2 avril 2014
Salut la compagnie ! Ça fait un petit moment que je n’ai pas donné de nouvelles perso, donc me voici pour un résumé rapide de là où j’en suis.
Beaucoup de boulot en ce moment, la quatrième année à l’Isit c’est de la folie. Beaucoup de projets, individuels ou collectifs, avec en plus des trads de plus en plus longues à rendre avec des délais souvent courts. Quelques exemples de projets : un site web, un plan de communication, une base de données terminologique (une sorte de dictionnaire d’une trentaine de termes avec définitions, contextes etc. en anglais et en français, sur un domaine précis, en l’occurrence la génétique – et on va en avoir une autre à faire en mai sur un sujet juridique).
En plus de tout ça, deux gros morceaux sur l’année : le PRA (projet de recherche appliquée), en groupe, et le MTA (mémoire de traduction appliquée) en solo. Dans mon cas, le PRA consiste en la révision d’une base de données terminologique anglais/français en ligne sur les nanosciences, pour le CNRS. Nous sommes un groupe de sept 4ème année et volons de nos propres ailes depuis février (jusque-là nous travaillions sous la tutelle d’un groupe de 5ème année) et devons conclure ce projet qui est en cours depuis 6 ans. Au total, nous aurons révisé plus de 300 termes, dont presque la moitié étaient à compléter.
Vue d'artiste d'un nanorobot dans la circulation sanguine.
Quant au MTA, que je viens de finir, il s’agit de la traduction d’un texte technique de notre choix validé en novembre par l’Isit – dans mon cas, un texte sur la bioéthique extrait de Battlestar Galactica and Philosophia – Mission Accomplished or Mission Frakked Up (dont j’ai déjà parlé sur ce blog, ici). Le texte doit compter 3 000 à 3 500 mots, ce qui fait environ 6 ou 7 pages. Mais ça ce n’est rien, puisqu’après l’avoir traduit il faut rédiger une analyse traductologique argumentée portant sur les problèmes rencontrés et les solutions apportées. Le tout, avec intro, conclu etc., fait une cinquantaine de pages. C’était un sacré marathon puisque j’en ai fait l’essentiel pendant les deux dernières semaines de mars, en « vacances » en Auvergne – pendant dix jours j’ai travaillé pas loin de dix heures par jour. Mais c’était très enrichissant, d’une part parce que j’avais bien sûr choisi un texte qui m’intéressait, mais aussi parce que cela forçait à expliciter la réflexion que l’on a en traduisant. Je mettrai sans doute en ligne le tout sur mon portfolio de trad, mais je me dis que je pourrais aussi publier la traduction sur Clé&Fil.
Je serai également bien occupée cet été puisque je ferai deux stages : un de trois mois dans le service international d’une école de communication à Lille, pour traduire des documents destinés aux étudiants étrangers et aux partenaires internationaux ; puis un mois à Courrier International ! Je n’aurai donc quasiment pas de vacances… et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, puisque l’Isit ne requiert que trois mois de stage, pas quatre. Mais les opportunités qui se sont présentées me paraissaient trop intéressantes pour hésiter ! Et puis l’un des trois mois à Lille sera en fait en télétravail, donc je pourrai rentrer voir ma famille, même sans vraies vacances.
À part ça, en ce moment je souffre pas mal de la pollution à Paris, et me suis même achetée des petits masques très seyants en cas de nouveau gros pic. Évidemment ça n’arrête pas tout, notamment les méchantes microparticules qui passent au travers, mais bon c’est déjà mieux que rien – j’ai lu que les masques n’arrêtaient rien que le nez ne filtrait pas déjà, mais je sais pas vous, moi je respire aussi par la bouche ! Ne serait-ce que quand on a le nez bouché… mais aussi quand on parle, par exemple, ou que l'on fait un effort physique, et les particules ont donc la voie libre pour aller directement dans la gorge. Au dernier pic à la mi-mars, j’ai fait un footing avant de savoir qu’il y avait une alerte pollution (c’est le problème quand on a des horaires pas réguliers, on loupe les infos une fois sur deux). Bon, mes poumons m’ont vite informée du problème, au bout de dix minutes je ne pouvais plus respirer – mais même en m’arrêtant immédiatement, entre ça et l’exposition tout au long de la journée en marchant, j’ai chopé une bronchite. Heureusement je rentrais en Auvergne avant le pire du pire, bon derrière j’ai eu droit aux pollens (qui normalement ne me font rien ou quasiment rien) sur ma gorge ultrasensibilisée… Bref, je n’ai pas trop envie de renouveler l’expérience.
Le MondeEt vous, êtes-vous affecté par la pollution ? Y prêtez-vous attention ou pas du tout ?