Vladimir Poutine
Hitler, en déclenchant la guerre ou en annexant ses voisins, ne subventionnait pas leurs économies et par conséquent, ceux qui traitent Poutine de Hitler sont des imposteurs. Avec cette riposte russe, les nigauds comprendront que les nouvelles autorités de Kiev ont surestimé la puissance de l’Europe occidentale et ne sont que des amateurs. Quand on a une dette aussi colossale relative aux impayés de livraison de gaz, mieux vaut raser les murs. Que les Occidentaux, fort en gueule, règlent alors la note, eux qui ont promis monts et merveilles à l’Ukraine.
La patience ayant des limites, les choses sont désormais claires, la riposte russe est sans appel. Les Ukrainiens avaient deux choix: accepter une offre russe de 14 milliards de dollars, sans condition ni augmentation du prix du gaz (augmentation de 80% qui s’aligne à celui de l’Occident), ou alors valider l’apport de l’Occident via le FMI avec des restrictions. Ainsi, l’arrimage à l’Europe occidentale c’est aussi l’acceptation de l’augmentation du prix du gaz de 50% (gaz qu’elle ne produit pas, exigé par le FMI). Les usurpateurs de Kiev ont préféré la deuxième solution et crient maintenant au loup. Il faut savoir ce qu’on veut mais, avec des amateurs…
Connaissant la presse occidentale, au lieu de parler d’un choix librement consenti, il y aura sans nul doute -prenons les paris-, des titres rocambolesques dans le style: "Poutine fait du chantage." Une banque peut vous prêter de l’argent et attendre pendant 4 ans sans recevoir le moindre kopek de vous ? Impossible. Or, malgré cette dette, Moscou continue de livrer du gaz à l’Ukraine. Pire, quand la Russie exige désormais de l’Ukraine de payer plus cher son gaz, ce sont ceux qui gouvernent actuellement qui indiquent leur refus sinon, affirment-ils, ils fermeront les gazoducs qui livrent le gaz à l’Occident et qui passent sur leur territoire.
Très malin, Poutine a pris les devants face à ce chantage de l’Ukraine. Le président russe a mis en demeure, hier, jeudi 10 avril les Européens d’assurer le paiement des milliards de dette de l’Ukraine faute de quoi leur approvisionnement en gaz serait menacé, un développement qui relance la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide. Forte de son récent accord avec la Chine sur le gaz, la Russie a plus à gagner qu’à perdre que l’Occident. Il faut assumer ses choix. Silencieux face à toutes les envolées lyriques d’un Obama survolté, de ses sous-fifres qui en rajoutaient une couche, de ces prêcheurs de haine qui discouraient à Maïdan, l’heure de prendre ses responsabilités est arrivée. Plus de bla bla.
Mais, perdu dans sa toute puissance, se croyant invincible, Barack Obama, encore lui, a rétorqué qu’une escalade de la situation en Ukraine conduirait à de nouvelles sanctions américaines et européennes contre Moscou. Que du vent, pour faire croire qu’il est puissant. Or, sur le terrain ukrainien, les choses se compliquent sérieusement pour les usurpateurs. Certains journalistes pro-Occidentaux, croient même que ce régime monté de toutes pièces, ne résistera pas, face à la montée exponentielle des pro-russes dans l’est du pays…
Kharkov, hier, interception d’un bus par des milices d’auto-défense, à l’intérieur, des mercenaires….Américains