Magazine Humeur

Notre démocratie bordélique 18 et 19

Publié le 13 avril 2014 par Observatoiredumensonge

  Notre Démocratie bordélique  

Par Pierre Arrault 

18 – DEMOCRATIE EXEMPLAIRE ?

Beaucoup trop de politiciens ont eu affaire à la Justice !

Hollande a fait sa campagne électorale sur la morale et le mauvais exemple de Sarkozy et de ses partisans, en promettant qu’il serait, lui, un candidat exemplaire

Dans le vocabulaire utilisé par notre chef (?) d’état, il est des mots ou locutions qui reviennent fréquemment : actuellement c’est à peu près invariable « il faut que chacun prenne ses responsabilités » Est-ce qu’il les prend vraiment lui-même ?

Au début de son quinquennat les mots exemple et exemplaire revenaient souvent : déjà dans son programme « Je veux une République exemplaire,… » Il est vrai que dans les gouvernements précédents des ennuis judiciaires ont touché nombre de ministres, mais les présidents n’avaient pas fait de déclaration d’exemplarité.

Ensuite son gouvernement exemplaire : par son strict équilibre Hommes-Femmes, comme si c’était une garantie de compétences, vu le bataillon de fantômes inexpérimentés pris par son premier ministre.

Une "charte de déontologie" pour les ministres a été imposée et signée par les ministres dès le premier conseil des ministres. Mais en matière de virginité judiciaire pour les socialistes, on ne peut que le contrarier.

Déjà avant sa candidature officielle qu’il ne doit qu’à la faute de DSK, on pouvait connaître quelques affaires judiciaires touchant :

Son premier ministre, Jean Marc Ayrault, pour du favoritisme dans l’attribution d’un marché public, mais réhabilité

Son Garde des Sceaux, madame Christine Taubira pour un licenciement abusif (5.300€ d’amende)

Son Ministre des Affaires Etrangères, blanchi finalement, dans l’affaire du sang contaminé

Son ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a été condamné pour atteinte au droit à l’image (1220€ d’amende)

Arnaud Montebourg, a été condamné par le TGI de Paris à un euro de dommages et intérêts pour injures publiques

Quand on a dirigé le PS pendant 11 ans et qu’on prétend ne rien savoir des malversations multiples des élus du PS, on ment sciemment. Citons dans les Bouches du Rhône Jean Noël Guérini (affaire en cours) et l’affaire Sylvie Andrieux, et dans le Pas de Calais, Jean-Pierre Kucheida.

La situation fiscale du vertueux ministre des finances Jérôme Cahuzac, député de la Corrèze, devait certainement être connue par Hollande premier secrétaire du PS et président du Conseil général de ce département.

Mais l’entourage de notre président est aussi exemplaire :

Harlem Désir, premier secrétaire du PS aurait été amnistie par F. Mitterrand pour une dette de 80 000 francs au Trésor public, en outre il a été condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs pour recel d’abus de biens sociaux

Nous n’oublierons pas de citer le bel exemple qu’ont du suivre certains enfants de nos ministres qui parlent de la responsabilité des parents dans l’éducation et le suivi de leurs enfants :

Le fils de Mme Taubira (Livenet) serait en prison pour meurtre, une rumeur prétend qu’elle lui rend visite chaque semaine, bonne mère, en hélico gouvernemental !

Le fils de Mme Marisol Touraine est en prison pour extorsion de fonds

Le fils de Laurent Fabius a déjà fait l’objet de poursuites et condamnations pour abus de confiance. Il a aussi acquis un appartement de l’ordre de 7 millions d’euros alors qu’il n’est pas imposable. Affaire en cours.

Pour finir sur l’exemplarité, nous citerons François Hollande lui-même. Les hommes et femmes politiques, comme beaucoup d’artistes, se vautrent très souvent dans les médias, publicité gratuite pour mieux se vendre aux citoyens et à leurs fans. Ce sont donc des personnes dont la vie s‘étale un peu partout. Mais ils ont cependant une vie privée ou intime qu’ils souhaitent, à juste droit, garder cachée. Certains y parviennent très bien.

Mais quand on est un homme public, comme notre président, il ne faut pas prétendre au droit à la vie privée si on n’est pas capable de faire en sorte que cette ‘intimité’ ne soit pas étalée sur la place publique. Les moyens de protection rapprochée dont il dispose auraient du le mettre à l’abri de ce dernier scandale. Il n’avait qu’à faire ses galipettes à l’Elysée. C’est lui-même qui s’est affranchi de cette intimité en sortant de son palais pour ses honteuses tromperies.

Voilà ce qu’est un président qui prétendait vouloir être exemplaire !

Il a tout fait pour imposer le « mariage pour tous », sauf pour lui ! Peut-être pense-t-il que donner l’exemple, c’est montrer ce qu’il ne faut pas faire, dans ce cas c’est un champion.

Comment croire ensuite à chacune de ses déclarations : c’est le plus souvent un tissu de mensonges, volontaires ou par omission, auquel il nous demande de croire dur comme fer. ‘’Que chacun prenne ses responsabilités’’ dit-il souvent ; avec sa maitresse actrice qu’il assume les siennes !

19 – DEMOCRATIE FOIRE AUX SUBVENTIONS

Un moyen efficace de ratisser des électeurs !

Une subvention est un don, généralement en trésorerie, accordée, sur les fonds publics, à une organisation publique ou privée, (entreprise, association, ou personne), en vue de l’aider pour des activités d’intérêt général.

Cela est source de nombreux débats sur la pertinence et la justification de l’intérêt général, sur la responsabilité (ou irresponsabilité) de celui (organisme public ou personne qui accorde la subvention), sur l’éparpillement possible (et réel) des subventions à n’importe qui, sur les subventions qui se révèlent frauduleuses, etc.

Le montant des subventions est énorme pour ne pas dire inimaginable. Si notre gouvernement de fantômes voulait bien y mettre bon ordre, il trouverait assez facilement les 50 milliards d’euros qu’il cherche actuellement.

Déjà en 2007 on pouvait compter 65 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises. Il doit y en avoir plus en 2014. Nous préconiserions, en la matière, que les aides aux entreprises soient des prêts à un taux minimal, voire à taux zéro, mais nantis sur les biens de l’entreprise concernée et de ses actionnaires.

En 2009, plus d’un milliard deux cents mille euros ont été alloués aux associations par différents ministères. Ces sommes sont inscrites dans la loi de finances.

Mais les subventions aux associations ne s’arrêtent pas là. Le budget global des associations est énorme, plus de 70 milliards, dont près de la moitié sont des subventions publiques Pratiquement chaque collectivité territoriale possède son champ dans lequel il peut semer des subventions. Certaines sont certes utiles à la nation : associations caritatives comme la Croix Rouge,… associations d’aides aux plus défavorisés : Emmaüs, Clubs du troisième âge,… associations pour la recherche médicale ou scientifique,…

Par contre beaucoup d’associations, près de 65 000 associations se créent chaque année et il y aurait plus de 1,3 million d’associations en France. A peine 10% d’entre elles reçoivent 70% des subventions publiques. L’aide publique est donc très susceptible de partialité dans la répartition de la manne des subventions (sans méchanceté aucune, nous rappelons que la grande majorité des collectivités territoriales est détenue par la gauche). La plupart des associations n‘existent que pour fournir un alibi à des visées électorales ou politiques : au niveau national citons ‘’SOS Racisme’’, annexe du PS, a reçu, en 2009, 350000 euros par certains ministères, plus d’autres sommes au niveau territorial pour seulement moins de 500 adhérents, comme d’autres associations culturelles qui ne sont que des budgétivores (220.000 pour l’aide aux clandestins !). L’Union nationale de défense de la famille, soi disant antisectes est subventionnée à 97% par l’Etat, d’où bien sûr une véritable indépendance !

Au niveau local ce sont souvent des marchepieds électoraux et des supports actifs à des opérations commerciales (appels d’offre de marchés détournés…) Il faut quand même rappeler que toute association loi 1901 ne devrait pratiquement vivre qu’avec les seules cotisations de leurs adhérents et de leurs actions ‘commerciales’ éventuelles. (Extraits source: http://www.hebdobourseplus.com)

Les subventions aux partis politiques : un peu plus de 63 millions pour 2014, dont 25 millions pour le PS, 18 millions pour l’UMP et 5 millions pour le FN …

Les subventions pour les syndicats Patronaux et Ouvriers se montent à plus de 4 milliards d’euros pour un taux d’à peine 8% de salariés syndiqués, privés et publics, et pour à peine 4% de cotisations de leur budget pour les salariés et entre 20 à 60% pour les patrons. Il en ressort que les syndicats sont très peu représentatifs et ont pu se créer un trésor de guerre important à tel point que «les centrales n’ont pas besoin d’aller chercher des cotisants, puisqu’elles vivent très bien de subventions et de mises à disposition »(rapport Perruchot).

Nous préconisons la suppression de toutes ces subventions aux partis politiques aux syndicats et aux associations non reconnues d’utilité publiques, au moins.

Pour finir sur ces subventions, il faut rajouter que les adhérents aux partis politiques, aux associations et aux syndicats bénéficient d’un abattement de 66% sur le montant de leur cotisation, Ce sont donc les autres contribuables qui complètent ce manque à gagner du Fisc ! Il y aurait lieu de supprimer cette niche fiscale injuste et inégalitaire.

à suivre

Pierre Arrault

arrault

Né en 1938 – Ancien élève de, puis professeur de ‘communication" et relations humaines à l’Ecole de l’Air – 15 ans d’armée comme officier-Pendant 10 ans, responsable de gestion du personnel et chef des affaires sociales et ressources humaines  chez Thomson-CSF et filiale.Ingénieur-Conseil en Recrutement et Ressources Humaines quelques années, puis Professeur de Gestion des Ressources humaines à Paris 13 et autres IUT en région parisienne pendant 10 ans, jusqu’à 65 ans.

Pour information : La démocratie confisquée de Pierre Arrault vient d’être publiée par EDILIVRE.

A lire avant les élections européennes et en vente directement chez l’éditeur.

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*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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