LES DÉS SONT PIPÉS…
Les instances européennes froncent leurs sourcils
A l’égard de la France et de ses déficits
Accusant, l’ « euro fort », de cette situation
L’Allemagne du même euro, affiche ses excédents.
Et tandis qu’on déplore la faillite budgétaire
Les français découvrent des cagnottes somptuaires
Qu’au sommet des institutions, par exemple au Sénat
Une caisse noire flamboie de 400 millions d’éclats
Qu’au syndicat des patrons, un seul de ses adhérents
Dispose d’un pactole de plus de 600 millions
Qu’une grande entreprise qui fait dans la lumière
A dans l’opacité un comité multimilliardaire
Tandis que ses agents débordant d’énergie
Coupent le courant aux plus démunis.
Que des élites innocentes exploitent en « initié »
De fructueuses informations en « privilégié »
Adoptant pour défense l’attitude invariable
Du responsable, mais pas coupable
Et pendant que s’aggrave la courbe du chômage
Que s’effrite en bas, le pouvoir d’achat
En haut, on se paie encore de succulents « fromages »
Et l’on mène grand train, et l’on vit en Pacha,
La grande distribution et les grands réseaux
Bénéficient de marges arrière, par milliards d’euros
Et tandis qu’ils capitalisent, thésaurisent et font leur beurre
Qu’ils rackettent sans vergogne les consommateurs
Leur vendant des produits frelatés mais proprement remballés
Petits commerçants et petits producteurs honteusement sous payés
Disparaissent inéluctablement, complètement ruinés
Ah, pardon, j’avais oublié les agriculteurs !
Le commerce inéquitable qui se mondialise
Permet, par sociétés écran interposées,
D’y faire transiter toutes sortes de marchandises
Et de dégager des profits paradisiaques défiscalisés
Dans ce fatras d’incohérences qui coûte des milliards d’euros,
Le plus paradoxal, c’est assurément
Celle qui récompense à coup de stock options
Les élites incompétentes pour leurs remarquables fiascos
Les privilèges, les exceptions, les régimes spéciaux,
Les détournements d’argent sur comptes à numéros
Se traduisent par la suppression des acquis sociaux,
La réduction permanente de la couverture médicale,
Et la retraite transformée en nouveau temps de travail.
Et tandis que les spéculateurs prospèrent dans leurs bulles
Que les petits épargnants perdent leur maigre pécule
Les fleurons de l’industrie au déficit chronique
Matraquent les petits porteurs et leur pompent tout leur fric.
Accablés, surendettés, croulant sous les difficultés
Les français qui déjà n’en peuvent plus
Renoncent en masse à leur RTT
Et se mettent à « travailler plus, pour gagner plus »
En effectuant péniblement des heures supplémentaires.
C’est alors que la grande distribution sournoisement embusquée
Dans les rayons des produits alimentaires
Capte et récupère, à elle seule, les efforts des français.
Et non contente de ces super profits
Les grandes surfaces suppriment et licencient
Les tout petits emplois des malheureuses caissières
Pour accroître le bénéfice servi aux actionnaires
Mais bien plus encore, encore plus, et toujours plus
Selon le rapport Hallali
Elles pourront s’implanter en totale anarchie
Où elles décideront de jeter leur dévolu.
C’est là, dit-on, un bon moyen de relancer la croissance
En anéantissant les petites structures de travail en France
Alors suivons à la lettre ces paroles d’expert
Qui depuis 40 ans ont fait la France qui perd.
Le poète fatigué d’écrire ce pamphlet insolent
Va à présent quitter sa demeure en carton
Trouver au hasard d’une poubelle généreuse
Les vestiges d’un festin, les restes d’un repas,
Le fond d’une bouteille à la contenance douteuse
Qu’il disputera âprement avec les rats.
Ils sont bien moins voraces que tous ces gens là !
Ainsi parla le ZOUNG©
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
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A lire absolument : A une cédille près…! Un pamphlet sur la Franc-maçonnerie qui fait le tour du NET.
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