Dimanche s’est couru Paris-Roubaix, la célèbre course cycliste et aussi l’une des plus ancienne puisqu’elle date de 1896. Elle doit sa renommée aux conditions de courses éprouvantes incluant des passages de route pavée ou d’étroits passages entre les champs de betteraves et pour peu que la météo soit à la pluie, glissages et gadins succèdent aux crevaisons.
« L’Enfer du Nord » comme on la surnomme, atteignant des sommets dans La Trouée d'Arenberg ou Tranchée de Wallers-Arenberg (de son vrai nom : la Drève des Boules d'Hérin). Secteur pavé de la course cycliste Paris-Roubaix d'une distance approximative de 2 400 mètres avec une difficulté actuellement classée cinq étoiles soit le niveau le plus difficile.
L’extravagance de cette course réside dans le fait que les organisateurs sont toujours à la recherche de routes pavées supplémentaires, ramenant le cyclisme à ses origines, tandis que les sportifs sont friands de vélos déployant tous les trésors de la technologie moderne. De véritables bijoux coûtant la peau des fesses. Mais il faut croire que la peau des fesses n’est pas grand-chose pour les coureurs quand il est presque toujours avéré qu’ils pourront se niquer celle des genoux et des coudes lors d’une chute plus que probable durant cette épreuve.
Chapeau bas les gars, les Rois de la Pédale sont vraiment de vrais hommes.