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ALGÉRIE. Ali Benflis (présidentielle 2014): chronique d’une défatie annoncée

Publié le 15 avril 2014 par Menye Alain
Ali Benflis is watching you !

Ali Benflis is watching you !

Tout dans l’attitude du principal challenger autoproclamé du président algérien Abdelaziz Bouteflika, sa gestuelle, ses menaces, ses déclarations, ses salmigondis et ses saillies, annoncent une lourde défaite le 17 avril prochain. Et pour cause. Face à ces menaces non voilées, le ministère français des Affaires étrangères a émis une notice rouge. C’est dire. Ambiance.

Ses dernières déclarations enflammées, dignes d’une époque révolue avec leur caractère incendiaire sont le reflet même d’un manque criard de maîtrise. Embarqué dans un combat qui le dépasse, perdu dans  les fonts baptismaux ensanglantés du FIS, l’homme est à la limite même de la démesure. "Moi ou le chaos", ose-t-il dire, et/ou après moi le déluge, alors qu’il n’est que candidat. Derrière ces slogans scabreux et criminels, se cachent un homme qui promet un scénario catastrophe parce que son dessein macabre ne se réalisera pas: être président de la République.

Au soir du 17 avril donc, on assistera, en Algérie, à une sarabande macabre, selon Ali Benflis, l’homme qui se voit déjà président dans ses rêves les plus fous. Comme on dit en Afrique, "trop parler c’est maladie". Sûr de son fait, aussi bien dans les médias arabophones que francophones, l’homme l’a dit. Il l’a promis, notamment sur RTL. Toute honte bue, sans prendre des pincettes et pince-sans-rire, il promet à l’Algérie la «danse de Saint-Guy». Ce gène-là est tordu. Très méchant, aussi. Il provoque de terrifiantes souffrances: la démence et, à terme, la mort. Dans ses diatribes de défaitistes non-assumé, il déclare que seule la fraude est son adversaire et qu’il ne se taira pas. Balivernes.

Pire, les mauvais esprits ont toujours tendance à déteindre sur les amis ou frères pour des basses besognes. Ainsi, ses partisans arguent qu’ils ne se laisseront pas faire. A trop parler de fraude, on constate que les fraudeurs sont plutôt du côté que l’on soupçonne le moins. Nous disions donc que, les partisans du président autoproclamé Ali Benflis, élu alors que les urnes sont encore vides, font courir les pires rumeurs en corrélation avec les tristes souvenirs libanais ou de l’Algérie de 1988. Pourquoi tout ça ? Simplement, les prémisses d’une défaite qui sera sans doute retentissante.

Ces partisans de pacotille ou plutôt ennemis de l’Algérie suggèrent aux citoyens de faire des provisions et de retirer leur argent des banques. Ils font des tags ridicules et menaçants sur les partisans du président Abdelaziz Bouteflika. Ils vont jusqu’à les menacer de mort et les frappent même. Pourquoi veulent-ils par tous les moyens faire la guerre ? Mystère et boule de gomme ? Que nenni. Ce sont des agents étrangers pour qui, seul le pouvoir est important, peu importe le peuple algérien. Leur langue est fourchue, leur prose morbide et mortifère. ils se nourrissent du sang des innocents et se contrefichent de la souveraineté de l’Algérie…

Mais, le président autoproclamé ne s’est pas arrêté en si bon chemin. il est allé plus loin dans la provocation. Il dit avoir mis en place une armée. Vous ne rêvez pas. Heureusement qu’il n’a pas parlé de milice armée. Ces derniers sont chargés de surveiller, dit-il, les bureaux de vote à travers le pays. Ne menaçait-il pas les préfets et les sous-préfets dans ses déclarations précédentes ? 60 000 scrutateurs pro-Benflis ? Tant mieux. Ainsi, comment pourra-t-il justifier sa probable défaite ? "Trop parler c’est maladie", non ? La vraie fraude ne sera-t-elle pas l’annonce précipitée de sa victoire alors que les procès-verbaux ne sont même pas prêts ? Sûrement.

Mais, des personnes de son camp, lucides, ont quitté ce bateau ivre. Ce bateau de haine. Cette folie. Cet océan de mensonges. Ainsi donc, Hakim Chouabi, a préféré se retirer. La fédération nationale des anciens gendarmes aussi, demandant à ses membres de finalement soutenir Abdelaziz Bouteflika, qui a eu la lucidité de dénoncer la prose terroriste d’Ali Benflis, le probable mauvais perdant du 17 avril prochain. Amar Saïfi, le président de l’UDL s’est désolidarisé de cet homme qui mérite un internement en psychiatrie lourde. On ne peut exposer son pays après les années de braise du passé. Pour finir, même Louisa Hanoune, cheffe du parti des Travailleurs a fustigé cette attitude néfaste de ce pseudo leader, en interpellant les autorités : “Benflis fait de la baltaguia politique”. C’est dit…

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