Magazine Journal intime

Devenir nonne pour garder toute ma tête !

Publié le 16 mai 2008 par Anaïs Valente
J’ai vu récemment sur Arte une émission passionnante.  Ne tombez pas dans les pommes, oui, parfois, je regarde Arte.  Dingue hein ?  En fait, c’est depuis que ma bible « ciné revue » a changé la présentation des programmes, Arte se retrouvant coincée entre TF1 et France 2.  Avant, Arte était reléguée dans un coin et j’oubliais de zieuter.  Maintenant je zieute et je repère des émissions sympas.
J’ai donc regardé Arte.
Une émission sur l’Alzheimer, où l’on voyait un chercheur tenter de convaincre les laboratoires du fait que les simples anti-inflammatoires pourraient prévenir l’apparition de la maladie, survenant selon lui suite à inflammation du cerveau (et d’après analyses auprès de centres spécialisés en rhumatologie, au sein desquels aucun des patients âgés prenant de tels médicaments n’a développé la maladie).  Des labos pas du tout enclins à l’écouter, car commercialiser des anti-inflammatoires basiques ne leur rapporterait rien, nada, que dalle, point de brevet.  Alors ils n’écoutent pas.  Toujours une question de gros sous.  C’est nul mais c’est ainsi.  Tchu je râle.  Et dès ce jour, je me dope aux anti-inflammatoires, je vous le dis.
Mais la partie la plus intéressante de l’émission (passons sur l’injection de la maladie à de pauvres souris innocentes, le rat risquerait d’en avoir une migraine ou des crises d'angoisse s'il passe sur ce blog), c’est celle où une communauté entière de bonnes sœurs a autorisé des chercheurs à prélever leur cerveau pour analyse après leur décès.
Des bonnes sœurs dynamiques, pleine de vie et d’enthousiasme, sans aucune perte de mémoire.
Au fur et à mesure de leurs décès donc, les analyses ont révélé que la plupart d’entre elles étaient atteintes d’une forme avancée de la maladie d’Alzheimer…
Pourtant, aucun signe de leur vivant.  Rien, nada, que dalle.
Mon problème à moi, c’est que je me suis déconcentrée un bref instant, sans doute au moment où les scientifiques expliquaient les raisons potentielles de ce phénomène incroyable : des nonnes au cerveau plein d’Alzheimer, mais n’en manifestant aucun symptôme.
C’est un drame dramatiquement dramatique : je n’ai pas l’explication !  Et je voudrais l'avoir...  Si l'un d'entre vous a vu cette émission, par pitié, qu'il se manifeste d'urgence.
Sinon, il me reste à tenter de deviner ce qui pourrait différencier les sœurs des citoyens lambda : L’alimentation plus saine ?  Le côté plus charitable (qui n’est pas, avouons-le, systématique chez les sœurs…) ?  Une vie calme en communauté ?  La prière quotidienne ?  La protection de la tête au moyen d'une coiffe ? 
Ou bien … tout simplement ... l’abstinence sexuelle ?  De ce point de vue, j’ai bon espoir de ne pas développer l’Alzheimer alors !  Alléluia.

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