Je contemple seul les draps blancs qui ondulent
Comme une mer infiniment triste et sans horizon.
Tu es partie vers un ailleurs inconnu,
Vers des forêts de songes où je n’ai pas accès.
Tu as emprunté des chemins de moi inconnus
Et je t’ai perdue au premier embranchement.
Ces draps où tu ne dors plus
Ne servent qu’à transformer en blancs fantômes
Mes rêves et mes désirs évanouis.