Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika
Alors que tous les candidats affûtent leurs armes…papiers et/ou bulletin de vote, certains croient toujours sortis de la cuisse de Jupiter avec leurs déclaration à l’emporte-pièce. Sans être sondeurs, ils affirment des choses incroyablement fausses. D’ailleurs, ils le savent. Les fauteurs de trouble seront démasqués sans doute, puisque tout est aujourd’hui à l’apaisement.
Le pouvoir algérien a mis en place 50 000 bureaux de vote. Pour surveiller les uns et les autres, afin que tout se passe bien, il sera déployé demain, à travers toute l’Algérie, un dispositif de plus de 60 000 policiers. Une mesure exceptionnelle. Le candidat-président Abdelaziz Bouteflika, en père de la nation algérienne, a lancé un vibrant appel ce soir, pour que ses compatriotes aillent voter en masse, mais dans la paix.
S’exprimant dans le même sens, le chef d’Etat major de l’armée, a appelé ses compatriotes en arme de faire leur devoir de citoyen dans leurs différentes casernes. Le chef de la police nationale n’a pas été en reste, en appelant lui aussi au civisme et demandant aux policiers d’accomplir leur devoir.
Le premier ministre algérien a quant à lui déclaré que son Gouvernement allait tout faire pour que cette élection se passe dans le plus grand calme possible. A sa suite, nombre de candidats se sont exprimés dans le même sens, sauf bien sûr, quelques devins qui se voient déjà en haut de l’affiche en affirmant que tout est fait pour que le sortant gagne, arguant même qu’une absence de second tour serait forcément une fraude.
Bref, depuis Paris, sans prendre position pour un candidat, mais en tant que panafricaniste, nous disons: que le meilleur gagne !