C’est une « révolution » qui n’avait pas les moyens de ses ambitions quand le pays qui n’a jamais gouté à la liberté et par endroit trop abimé a ouvert la boite de pandore un certain 14 janvier. Un vaste chantier attendait avec ses volontés qui partaient dans tout les sens à s’opposer, les désirs longtemps tus, et les rêves d’un avenir meilleur et non pas le même pour tous.
Trois ans de compromissions. De couleuvres avalées en partant d’un Mohamed Ghanouchi premier ministre, un Foued Mbazaâ président…et puis un gouvernement « légitime », avide de tout, complice, fermant les yeux sur la naissance du terrorisme, le passage à l’acte, les assassinats et d’autres coups bas. Belle brochette poste révolutionnaire qui renseigne et en dit long sur la composition des structures de l’état et de l’administration qui a continué à « gérer » cette période et du bon boulot qu’ils ont su et pu faire. Des archives de la police politique, de la mémoire des structures parallèles du défunt et renaissant RCD, et tant d’autres preuves et autres ont été et sous nos yeux détruits à jamais…
Sans faire long, vous pouvez vous indigner des derniers jugements prononcés, l’espoir fait vivre et le militantisme l’exige. Mais nous sommes nous pas entrain de nous faire user jusqu’à la corde alors que l’enjeu est ailleurs ?