[QUI SE PENCHE]
Qui se penche
sur le ciel
ne verra que houle
et désert de vent
mais là-haut
tout vertige s’oublie
de vague en vague
le vide nous porte
sur son dos
jusqu’aux premières
lueurs
quand les distances
se calment
près d’un lit de rivière
[WHOEVER BENDS OVER]
Whoever bends over
the sky
sees only heavy swells
and wind deserts
but up there
all dizziness is forgotten
from wave to wave
emptiness carries us
on its back
to the first
gleams
when the distances
calm down
near a riverbed
José-Flore Tappy, “Gravier” I, in Sheds/Hangars, Collected Poems, 1983-2013, The Bitter Oleander Press, Fayetteville, New York, 2014, pp. 178-179-180-181. Translated from the French by John Taylor.
JOSÉ-FLORE TAPPY
Ph. © Yvonne Böhler
Source
■ José-Flore Tappy
sur Terres de femmes ▼
→ [elle transpire l’humide la verte terre] (poème extrait de Lunaires)
→ [Tandis qu’un nom dans ma tête chantonne] (poème extrait de L’île in Terre battue)
■ Voir aussi ▼
→ (sur culturactif.ch) une fiche bio-bibliographique sur José-Flore Tappy (+ de nombreux poèmes)
→ (sur asymptote) une notice bio-bibliographique (en anglais) de John Taylor sur José-Flore Tappy (+ plusieurs poèmes)
→ (sur Le Courrier) un article de Marc Gueniat sur José-Flore Tappy (au lendemain de la remise du Prix Schiller)
→ (sur Les Quotidiennes) un entretien avec José-Flore Tappy (« José-Flore Tappy, le printemps d’une poétesse »)
→ le site des éditions The Bitter Oleander Press
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