Abdelaziz Bouteflika
Le taux de participation au niveau national, après l’annonce du ministre de l’interieur Taieb Belaiz est de 51,70 %. Défaite amère pour Ali Benflis, qui refuse de reconnaître sa défaite mais qui sait qu’il a perdu. Oui, ils ont une nouvelle fois raté leur coup. Après avoir tenté de manigancer tout, par des fraudes massives. Après leur échec cuisant, ils accusent les autres de leurs propres turpitudes. Honteux et confus, ils avaient annoncé, sans un début de preuve, être en tête à Alger, Jigel, Tissemsilt, El Taref, Batna, Khenchla, Oum El bouaghi, Tizi ouzou, Bejaia, Skikda, Constantine, Ilizi, Mila et M sila.
BBenflis : «La fraude a de nouveau eu raison de la libre expression et du choix souverain du peuple algérien», "je ne reconnais pas cette élection, c’est un viol [...]" etc. Bref, toujours la pleurniche. «Il affirme détenir des informations lui permettant de constater que la fraude a été pratiquée à grande échelle. Pourquoi donc attendre ? Pourquoi ne présente-il pas ces preuves-là ? Simplement parce qu’il ne les a pas. Il ment.
Alors que le Conseil constitutionnel a rappelé jeudi soir dans un communiqué que la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle relevait de sa « seule » et « unique » compétence, pourquoi Benfils pérore-til ? « Le Conseil constitutionnel rappelle qu’en vertu de l’article 163, alinéa 2, de la Constitution, la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle relève de sa seule et unique compétence et ce après contrôle de la régularité des opérations électorales de cette élection conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral et du règlement fixant ses règles de fonctionnement, tel qu’il a été précisé dans son communiqué du 14 avril 2014 »
Hier, à Alger notamment, les partisans du président sortant Abdelaziz Bouteflika ont fait la fête. Mais, tout le monde savait qu’il n’y avait pas de surprise sur l’issue du résultat. Au fil des heures, tout s’est concrétisé et, Benflis, n’ayant rien pour prouver sa victoire est obligé de faire des déclarations à l’emporte-pièce. Cette fois-ci, il ne fait plus trop le beau et parle de la défaite de la démocratie. Telle une mouche, il patauge dans sa propre bouse, ses rêves démesurés et sa folie. Il est nu et sait désormais que personne ne le suivra dans son incessant appel à la guerre civile.
La démocratie a parlé. Point.
La fraude a de nouveau eu raison de la libre expression et du choix souverain du peuple algérien»