Ardentes, Indre.
Les lilas attendrissants dressent leurs épis, De grandes douceurs ils sont épris, Alors dans leur parfum suave ils se pâment Et vidés de leur fragrance ils perdent leur âme, Quand très banales, les feuilles ovales Prennent la place des fleurs sentimentales, Mais comme dans un chant elles perdurent, Dans les arbustes une villanelle elles murmurent, Une romance où il est question de nostalgie De jardin et de jolie blonde qui chante jour et nuit.
J.C Tannenbaum directeur de la station d’art météorologique.