Au cours de ce weekend de Pâques, je suis allée à un super barbec chez une amie de longue date.
Au programme des festivités : poulet grillé, poivrons marinés, pommes de terre et leur petite sauce maison et apéritif délicieux maison avec du bon pain dont je me suis tellement goinfrée nourrie que j’avais plus faim pour le reste.
Bref.
Oui et bon y avait pas que de la nourriture à ce barbec hein.
Même si c’est le premier truc auquel je pense ah ah ;-).
Au programme de ce barbec, il y avait aussi les invités qui m’étaient inconnus. Oui car ma pote a voulu faire un déjeuner seulement entre personnes ne se connaissant pas. Les gens qui me sont proches vous diront que je suis une fille TRES sociable. Toujours est-il que c’est marrant comme j’oscille souvent entre excitation et appréhension dans ces cas là.
Appréhension parce que j’imagine le pas cool, comme cela a pu parfois arriver. Le pas cool ? Eh bien que j’essaye de communiquer, de rire, d’échanger et que je me heurte à un mur. Je n’arrive pas à "rentrer en relation", les gens semblent hermétiques à mon envie d’échanger, ça ne passe pas et je me sens bien seule. Limite nulle.
Excitation, parce que j’aime l’idée de rencontrer de nouvelles personnes. C’est enrichissant d’avoir de nouveaux sujets de conversation, de découvrir autrui, d’avoir un échange avec une personne dont on ne sait si c’est juste un beau moment relationnel ou le début d’une amitié ? Et puis rien de mieux que ça pour sortir de ma zone de confort. Dans la mesure, où il me faut une certaine dose de témérité pour le faire, je me sens toujours gagnante (enfin quand même, je sens la gagne quand ça s’est bien passé oui).
Bon eh bien, l’excitation a emporté le pas très largement ce dimanche. Je ne sais pas si c’est le vin le soleil, la sympathie des gens ou l’ambiance détendue, mais toujours est-il que je me suis très bien entendue avec eux. Et que nous avons eu de supers discussions.
On a parlé musique, féminisme, nourriture, boulot. J’ai notamment appris que l’on pouvait trouver du boulot en étant sur twitter ou Tumblr parce que l’on écrit des contenus qui déchirent (et qui font bien marrer).
Oui, oui.
Du coup je reconsidère Twitter différemment, c’est peut-être THE place to be pour se faire des contacts alors. Sauf que moi, quand je tente d’écrire dessus, je n’arrive pas à être spontanée et j’ai l’impression de ne rien maîtriser. Dans l’idée, j’ai la sensation de conduire un camion 35 tonnes dans dans la ville des Minipouss quoi.
On a parlé des sites de rencontre aussi. Certain-e-s avaient testé et me donnaient leur avis. Parfois je me dis que je pourrais m’inscrire. Juste pour voir, pour tester les rencontres en ligne. Mais à force de conversations, j’ai l’impression que c’est pas vraiment un truc pour moi. Je me fais un préjugé une idée des échanges et disons que les retours corroborent celle-ci.
Mais j’ai pas envie d’être stupide donc la curiosité et l’envie d’essayer seront peut-être plus fortes ;-).
Après les conversations à bâtons rompus et le bon repas, il a fallu rentrer.
Revenant de chez ma pote, je repensais à ce barbec. Pour moi le premier barbec de l’année c’est une sorte de symbole du retour des beaux jours dans tous les sens du terme :-D. Plus de luminosité, plus de chaleur (enfin là c’est pas encore trop le cas) et la bonne humeur qui revient.
Ps : oui la photo n’a rien à voir avec la choucroute, mais bon je me suis dit que les fleurs, le printemps, le retour des beaux jours, tout ça, tout ça, ça se résumait bien aussi avec cette photo. Oui hein ;-)