Vanité

Publié le 26 avril 2014 par Thywanek


Entre les pourpres pans seulement entrouvertsDes rideaux accrochés dans les cintres célestes,D’où un phare glacial rétrécit l’univers,Voir dans leur vanité le calme de tes restes.
Découvrir de ton crâne tout déguenillé,Parfaitement défait de son étroit costumeDe chair mince et de fine peau éparpillée,Immobile grimace, le charme posthume.
Deviner le tangible, le paisible état,Dans les trous incongrus d’orbites impavides,Sous la sèche paroi de ce bref habitat,
L’éternité partout qui travestit le vide.Qui roule des étoiles, qui sème du sable,Et nous rend le néant ainsi méconnaissable.