Magazine Journal intime

Notre fin sera si douce – Will McIntosh

Publié le 27 avril 2014 par Anaïs Valente

« Le dimanche on lit au lit ».

J’ai testé avec cet ouvrage « plongée dans l’apocalypse, sans précaution ».

Un titre tout doux (ouais, ça parle de « fin », mais on l’imagine dans un nuage cotonneux moelleux).

Mais la vie n’est nullement douce, ni moelleuse, pour Jasper.  Nous sommes en 2023, crise économique, chômage monstrueux (vous me direz, ben comme maintenant, ben non, pire, attendez je continue), lutte pour l’accès à l’eau potable, virus ignobles inventés par l’homme pour diminuer la population mondiale, sans abri dans tous les coins, brigades répressives dont on finit par ignorer si elles sont créées par les gouvernements ou par les rebelles.

Et dans cet univers donc, Jasper, qui lutte, avec le souvenir cruel de son passé, où manger et boire semblaient un geste tout naturel, tout comme bosser ou payer son loyer.  Il lutte mais il y croit encore. Et il croit en l’amour, aussi, toujours.

Peut-on songer à aimer lorsque tout s’effondre autour de soi ?

C’est la question qui m’a semblée prépondérante dans cet ouvrage captivant et effrayant à la fois. Cet la science-fiction de Will McIntosh ne semble pas vraiment irréelle, malheureusement.  Et de finir par être effrayée par ma lecture, effrayée, dégoûtée parfois, par la violence, la peur, la mort qui rode, la vie qui devient un enfer quotidien, mais ô combien captivée. Passque je veux que Jasper survive. Et je veux qu’il aime, surtout. Envers et contre tout.

Une vraie bonne surprise que la découverte de cet auteur, professeur de psycho, qui a le don de provoquer l’empathie pour ses personnages.  

Un régal.

Acheter Notre fin sera si douce

notre fin.jpg

« Le dimanche on lit au lit ».

J’ai testé avec cet ouvrage « plongée dans l’apocalypse, sans précaution ».

Un titre tout doux (ouais, ça parle de « fin », mais on l’imagine dans un nuage cotonneux moelleux).

Mais la vie n’est nullement douce, ni moelleuse, pour Jasper.  Nous sommes en 2023, crise économique, chômage monstrueux (vous me direz, ben comme maintenant, ben non, pire, attendez je continue), lutte pour l’accès à l’eau potable, virus ignobles inventés par l’homme pour diminuer la population mondiale, sans abri dans tous les coins, brigades répressives dont on finit par ignorer si elles sont créées par les gouvernements ou par les rebelles.

Et dans cet univers donc, Jasper, qui lutte, avec le souvenir cruel de son passé, où manger et boire semblaient un geste tout naturel, tout comme bosser ou payer son loyer.  Il lutte mais il y croit encore. Et il croit en l’amour, aussi, toujours.

Peut-on songer à aimer lorsque tout s’effondre autour de soi ?

C’est la question qui m’a semblée prépondérante dans cet ouvrage captivant et effrayant à la fois. Cet la science-fiction de Will McIntosh ne semble pas vraiment irréelle, malheureusement.  Et de finir par être effrayée par ma lecture, effrayée, dégoûtée parfois, par la violence, la peur, la mort qui rode, la vie qui devient un enfer quotidien, mais ô combien captivée. Passque je veux que Jasper survive. Et je veux qu’il aime, surtout. Envers et contre tout.

Une vraie bonne surprise que la découverte de cet auteur, professeur de psycho, qui a le don de provoquer l’empathie pour ses personnages.  

Un régal.

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