Par Alexandre Goldfarb
L’Occident sombre dans la repentance et pour une fois c’est la France qui est en tête de ce peloton de soumis futurs dhimmis… Nos voisins belges nous talonnent.
Ici dans nos pays dits civilisés, il faut faire du vent, soulever de faux problèmes, parler de choses sans intérêts et surtout toucher à l’émotion du citoyen. Ce que l’on vous vend c’est qu’il y a des malheurs terribles à travers le monde mais quand même de manière sélective. Alors braves gens, pleurez sur leur sort et dîtes-vous finalement que vous avez de la chance ici.
Tout est là !
Un palestinien blessé à Gaza : c’est nettement plus grave que cent chiites explosés et déchiquetés sur un marché à Bagdad. A chacun sa cotation.
Comme le proclame une publicité bien connue « nous n’avons pas les mêmes valeurs ».
Dans ces circonstances d’abandon de la foi, des valeurs et de l’ordre, une religion peut tranquillement s’installer pour prendre le pouvoir presque naturellement. C’est comme une secte qui étend son emprise sur les cerveaux passifs d’une population qui vit dans le renoncement et la peur.
Une religion qui justement professe uniquement la foi, les valeurs et l’ordre. Et cette religion a même donné un nom à sa conquête de l’Occident en déroute : la Jihad (traduction : la Guerre Sainte). Nous serons vite en 2034 l’année où.
Certains me disent « on ne se laissera jamais faire ». Qu’il me soit permis d’en douter et même de sourire ironiquement.
La haine qui règne actuellement sur un monde perdu et sans foi est propice à tous les drames : terrorisme : l’aveuglement !
J’ai un exemple concret qui s’appelle Liban. Le Liban, il y a quelques années, était comparé à la Suisse. Un beau pays où il faisait bon vivre. Aujourd’hui le Liban est un champ de ruines et de souvenirs. On peut toujours ne pas le voir, faire comme si mais c’est hélas la réalité. Triste réalité qui a pu s’installer sans que ni le Pape de l’époque ni les Occidentaux ne fassent quoique ce soit pour l’empêcher.
Le monde entier a pu constater que le Liban sombrait sans rien y faire.
Quant aux démentis mous des Etats pour déclarer que les Etats ne versent pas de rançons aux ravisseurs, cela ressemble plutôt à un aveu qu’à un désaveu.
Les journalistes, qui évoquent à chaque libération d’otages ce phénomène de paiement, donnent des informations qui contredisent la version officielle des Etats qui disent ne jamais payer.
Une rançon n’est pas obligatoirement de l’argent et peut prendre diverses formes d’accords signés entre les parties. Quand des otages étrangers sont assassinés c’est souvent dès leur enlèvement et donc n’autorise plus à rien. Encore moins à demander une rançon. Les assassins conservent les otages morts pour poursuivre les négociations secrètes pour obtenir leurs gains des vivants.
L’ONUque© pour sa part, pardon l’ONU qui sobrement s’intitule « le gendarme des nations », nous joue en permanence le match sans gagnant entre Kafka et Ubu, version comment arriver après la bataille à coup sûr.
D’ailleurs l’ONU fonctionne comme nos institutions : elle dicte sur papier des résolutions qui ne seront jamais appliquées et elle pratique le fameux système des commissions dont le but est d’enterrer les dossiers. Un système qui fonctionne allègrement et visiblement pas mal du tout sans oublier que cela permet aux heureux élus choisis pour travailler à ces commissions d’être vraiment bien rémunérés et d’avoir des avantages très importants.
Sans oublier la lenteur de l’ONU pour se réunir et ensuite statuer dans une situation d’urgence : cela en est devenu grotesque.
D’ailleurs rien n’a changé, aujourd’hui en Afrique les chrétiens sont pourchassés et liquidés selon la même méthode qui a détruit le Liban. Pas un mot et pas un geste pour tenter de sauver lesdits chrétiens. Le Pape s’occupe d’autre chose et les Occidentaux versent des royalties à la terreur©.
Pour le moment, seulement l’Egypte semble devoir résister à l’islamisme et vous n’avez pu que constater qu’à partir du moment où l’Egypte s’est débarrassée des Frères musulmans, l’Occident l’a quasiment unanimement condamnée ! On est courageux ou on ne l’est pas…
Il n’y donc aucune raison pour qu’ici nous échappions à cette règle du « je ne vois rien, je n’entends rien » et comme l’avait si bien écrit Churchill « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. »
Alors continuons à laisser parler des faux amuseurs mais des vrais propagandistes pour obtenir un résultat qui ne pourra qu’être, pour nous occidentaux, une tragédie.
Comme on dit : c’est écrit !
Staline disait : « La mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique ».
L’Occident aime parler La langue de bois d’honneur ©.
Alexandre Goldfarb
Président Fondateur de l‘Observatoire du MENSONGE
Dessin de couverture par Sandra Bohbot
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