12 ans plus tard, en 1979, cette pratique a été jugée inconstitutionnelle et la méthode pour ses les approprier a été la suivante:
-Si la terre n'était ni occupée, ni cultivée, elle devenait "terre d'État" et ainsi Israël s'accordait le droit de les prendre. Même si ces terres étaient du côté palestinien.
Ces constructions, déconstructions, peuplement de colonies sont largement subventionnées par des intérêts locaux et étrangers. En revanche, les palestiniens, qui ne voulaient pas se laisser manger la laine sur le dos, ont alors choisis de faire eux aussi des propositions de constructions sur ces terres sur leur territoire, mais se sont heurtés à un barrage de bureaucratie digne des 12 travaux d'Astérix et pas moins de 94% de leurs demandes ont été refusées...(selon l'ONU)
Les actions publiques planifiées se mêlent aux initiatives privées et vont toutes dans le même sens, soit celui de l'expropriation des habitants d'origine. Au quotidien, tout est fait pour chasser les Palestiniens et accroître la présence juive dans cette partie de la ville. Les obstacles se multiplient pour le remplacement des passeports ou cartes de séjour des Palestiniens de Jérusalem-Est. On leur refuse les permis de construire alors que les achats de propriétés et l'installation de colons se multiplient au coeur des quartiers palestiniens -un récent rapport de l'ONU révélait que 70% des démolitions dans la ville sainte concerne des résidents palestiniens ; les taxes qu'acquittent les Palestiniens sont très élevées, alors que les services publics délaissent leurs quartiers. Ainsi, bien que les Palestiniens constituent environ 37% de la population de Jérusalem, la municipalité ne dépense pas plus de 10% de son budget total dans les zones palestiniennes, relève les rapports de l'Union Européène.