[CE QU’EST DEVENUE LA COULEUR]
Ce qu’est devenue la couleur
du forsythia, le grand large
répond par un son de flûte.
Parfois un peu de neige,
les fleurs ont froid, les fleurs
vaillantes, les fleurs infaillibles.
À genoux auprès
des flammes fraîches
que nous refusons de cueillir.
Pierre Dhainaut, « L’ère d’avril » in Progrès d’une éclaircie, suivi de Largesse de l’air, éditions Faï fioc, Montpellier, 2014, page 36.
PIERRE DHAINAUT
■ Pierre Dhainaut
sur Terres de femmes ▼
→ Horizons, fontanelles… (poème extrait de Vocation de l’esquisse)
→ [Nous étions seuls, de trop, dans nos miroirs] (poème extrait de De jour comme de nuit)
→ [Orage, tempête, séisme] (poème extrait de La Nuit, la nuit entière)
→ [Où que tu ailles] (poème extrait de Rudiments de lumière)
→ Passerelles
→ Printemps dédié (poème extrait de L’Autre Nom du vent)
→ [Soudain la tête se redresse] (poème extrait de La Nuit, la nuit entière)
→ Vocation de l’esquisse (lecture d’Isabelle Lévesque)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions Arfuyen) une page consacrée à Pierre Dhainaut
→ (sur le site du Prix européen de littérature) le discours de Pierre Dhainaut (à l’occasion de la remise du Prix de Littérature Francophone Jean-Arp en décembre 2009) et une revue de presse
→ (sur La Pierre et le Sel) Pierre Dhainaut « en la complicité des souffles »
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