Les oreilles de Buster de Maria Ernestam

Publié le 01 mai 2014 par Bloulou


(Roman traduit du suédois par Esther Sermage)
Aux éditions Gaïa (se trouve également en livre de poche)
Que dire de ce roman, si ce n’est qu’une fois dedans, difficile d’interrompre la lecture… Les presque 500 pages s’avalent les unes derrière les autres et, une fois le livre terminé, on n’a qu’une seule envie, celle de le lire à nouveau pour en capter tous les détails.
Eva, petite fille effacée qui vit dans l’ombre de sa mère, réussira à refaire le parcours de sa vie lorsque sa petite-fille, dans laquelle elle se retrouve le plus, lui offrira un journal intime… Dès lors, plus rien ne comptera que l’écriture comme porte de salut pour celle qui a enfoui tant de douleurs au plus profond d’elle-même.
L’auteur sait emmener le lecteur sur des chemins de traverse et le surprendre là où il s’y attend pas.
Un super roman !
Merci à Florence pour cette découverte…
4e de couverture :
« J’avais sept ans quand j’ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j’ai finalement mis mon projet à exécution. » C’est ainsi que commence le journal intime d’Eva, qui mène une vie bien réglée entre Sven, quelques amies, des enfants et petits-enfants, une vieille dame acariâtre dont elle s’occupe, et ses rosiers qu’elle choie. Depuis que sa petite-fille préférée lui a offert un carnet vierge pour ses cinquante-six ans, Evaécrit la nuit, dans l’atmosphère feutrée de la maison endormie. Enfant délaissée et humiliée par une mère fantasque et égoïste, elle a appris tôt à se débrouiller toute seule. Comme avec Buster, le terrible chien des voisins, dont il a bien fallu qu’elle s’occupe pour qu’il cesse de l’effrayer… Les souvenirs douloureux d’Eva, narrés avec une ironie mordante, mêlent candeur et perversion au fil d’un récit plein de rebondissements qui s’avère une émouvante variation sur la difficulté de combattre les démons du passé. »