Encore un problème de fructification. L’effet bénéfique de certains fruits est vanté. Consommer des fruits variés, naturels et non traités est souhaitable. Donc on nous vend toutes sortes de fruits. Le seul problème : les vendeurs ne sont pas des experts en botanique, ce n’est de toute évidence pas leur premier souci. Ce qui compte c’est de vendre tous ces petits fruitiers dont on parle tant. Les conditions nécessaires pour obtenir des fruits, ils s’en foutent. Vous vous retrouvez avec un arbuste en pleine santé, bien touffu, bien fleuri, mais qui ne fructifie jamais. Nous avons vu ainsi les Cornus qui ont besoin de temps, des arbustes dioïques dont qu’on vous propose à l’unité et non sexés, des arbustes qui ont besoin d’une autre variété pour être pollinisés mais qui n’ont pas de nom de variété et vous plantez des arbustes du même clone, ce qui n’améliore rien, des arbustes dioïques capables de parthénocarpie et dont l’absence de mâle est préférable, des arbres capables de parthénocarpie comme les Diospyros, aussi bien kaki que lotus (j’ai dû beaucoup chercher pour lotus), etc. Mais, encore une fois, ce n’est pas le problème des vendeurs, un vendeur ça vend, c’est tout.
Me voilà devant un nouveau problème de production avec la baie de mai, Lonicera caerulea (et ses variété, kamtschatica, edulis et autres). Là, je dois reconnaître que les meilleurs producteurs précisent qu’il faut en planter deux mais faut-il 2 variétés différentes, ce n’est pas précisé mais probable sinon il serait auto-fertile. Des lecteurs de mon blog m’ont posé des questions à son sujet car ils ont eux aussi du mal à apercevoir les fruits.
Il y a 4 ans, j’en ai planté deux, probablement de la même variété. Un seul s’est bien développé, l’autre végète. C’est la variété edulis. J’en ai ajouté deux il y a deux ans, Maistar et Tomishka. Ils se portent bien mais ne grandissent pas vite. Ils sont pourtant tous plantés dans la même zone, dans les mêmes conditions. L’un d’eux a réussi à faire quelques fleurs cette année, c’était mieux l’an dernier mais peut-être ont-ils souffert des inondations. Ils avaient pourtant fait quelques fruits après les inondations de 6 semaines en mai-juin mais ils ont subi ensuite une deuxième inondation de 4 semaines.
Voici d’abord le plus développé. Je n’avais pas prévu ce magnifique développement et il déborde sur le tronc d’un nashi qu’il ne devrait pas trop gêner car les branches partent plus haut :
J’ai photographié de rares fleurs le 1 février :
Cela arrive, et même à partir de décembre. Mais l’essentiel de la floraison est en mars :
Les fleurs vont 2 par 2 et les fruits feront de même. A part lui, cette année comme l’an dernier, seul Maistar a fleuri :
L’an dernier donc j’ai eu un petit nombre de fruits. Le grand edulis a fait les plus petits :
Maistar :
Sur papier millimétré mais je ne sais quelle est la valeur de ces mesures car les pauvres arbustes sortaient de 6 semaines d’inondation continue et leur maturité avait été reportée fin juin :
Ma conclusion : un pied seul ne fructifie pas. Faut-il 2 variétés différentes ? C’est probable mais mon étude n’a pas été faite de façon assez rigoureuse pour le vérifier.
Une nouvelle difficulté se profile à l’horizon : celle de Aristotelia chilensis, le maqui du Chili. Il est probablement dioïque. J’en ai deux. Quelles sont mes chances qu’ils soient de sexe différent ?
Encore un problème de fructification. L’effet bénéfique de certains fruits est vanté. Consommer des fruits variés, naturels et non traités est souhaitable. Donc on nous vend toutes sortes de fruits. Le seul problème : les vendeurs ne sont pas des experts en botanique, ce n’est de toute évidence pas leur premier souci. Ce qui compte c’est de vendre tous ces petits fruitiers dont on parle tant. Les conditions nécessaires pour obtenir des fruits, ils s’en foutent. Vous vous retrouvez avec un arbuste en pleine santé, bien touffu, bien fleuri, mais qui ne fructifie jamais. Nous avons vu ainsi les Cornus qui ont besoin de temps, des arbustes dioïques dont qu’on vous propose à l’unité et non sexés, des arbustes qui ont besoin d’une autre variété pour être pollinisés mais qui n’ont pas de nom de variété et vous plantez des arbustes du même clone, ce qui n’améliore rien, des arbustes dioïques capables de parthénocarpie et dont l’absence de mâle est préférable, des arbres capables de parthénocarpie comme les Diospyros, aussi bien kaki que lotus (j’ai dû beaucoup chercher pour lotus), etc. Mais, encore une fois, ce n’est pas le problème des vendeurs, un vendeur ça vend, c’est tout.
Me voilà devant un nouveau problème de production avec la baie de mai, Lonicera caerulea (et ses variété, kamtschatica, edulis et autres). Là, je dois reconnaître que les meilleurs producteurs précisent qu’il faut en planter deux mais faut-il 2 variétés différentes, ce n’est pas précisé mais probable sinon il serait auto-fertile. Des lecteurs de mon blog m’ont posé des questions à son sujet car ils ont eux aussi du mal à apercevoir les fruits.
Il y a 4 ans, j’en ai planté deux, probablement de la même variété. Un seul s’est bien développé, l’autre végète. C’est la variété edulis. J’en ai ajouté deux il y a deux ans, Maistar et Tomishka. Ils se portent bien mais ne grandissent pas vite. Ils sont pourtant tous plantés dans la même zone, dans les mêmes conditions. L’un d’eux a réussi à faire quelques fleurs cette année, c’était mieux l’an dernier mais peut-être ont-ils souffert des inondations. Ils avaient pourtant fait quelques fruits après les inondations de 6 semaines en mai-juin mais ils ont subi ensuite une deuxième inondation de 4 semaines.
Voici d’abord le plus développé. Je n’avais pas prévu ce magnifique développement et il déborde sur le tronc d’un nashi qu’il ne devrait pas trop gêner car les branches partent plus haut :
J’ai photographié de rares fleurs le 1 février :
Cela arrive, et même à partir de décembre. Mais l’essentiel de la floraison est en mars :
Les fleurs vont 2 par 2 et les fruits feront de même. A part lui, cette année comme l’an dernier, seul Maistar a fleuri :
L’an dernier donc j’ai eu un petit nombre de fruits. Le grand edulis a fait les plus petits :
Maistar :
Sur papier millimétré mais je ne sais quelle est la valeur de ces mesures car les pauvres arbustes sortaient de 6 semaines d’inondation continue et leur maturité avait été reportée fin juin :
Ma conclusion : un pied seul ne fructifie pas. Faut-il 2 variétés différentes ? C’est probable mais mon étude n’a pas été faite de façon assez rigoureuse pour le vérifier.
Une nouvelle difficulté se profile à l’horizon : celle de Aristotelia chilensis, le maqui du Chili. Il est probablement dioïque. J’en ai deux. Quelles sont mes chances qu’ils soient de sexe différent ?