Oui, j’ai découvert des jeunes fruits sur Prunus salicina.
C’était inespéré. Prunus salcina, le prunier japonais, est auto-stérile et il ne peut trouver un pollen compatible dans nos vergers. Etant diploïde, il est incompatible avec nos pruniers, hexaploïdes. Ses fleurs ne peuvent être fécondées que par le pollen d’un autre Prunus salicina, ou d’un myrobolan, Prunus cerasifera, ou d’un prunier américain (section Prunocerasus). J’avais planté pour lui 2 cultivars de myrobolan, l’un est mort, l’autre n’a donné au bout de 2 ans qu’une seule fleur. Je viens donc de planter un cultivar de salicina, Ozark Premier mais quand fleurira—il ? J’avais l’intention de planter cet automne un autre salicina, Golden Japan. Les producteurs français vendent depuis longtemps Golden Japan mais en le présentant comme un Prunus domestica, leur ignorance botanique habituelle. Si ça peut marcher, c’est parce qu’il est, au moins partiellement auto-fertile. Mais si son succès n’a pas été fulgurant malgré la grande taille et l’excellent goût de ses prunes, c’est peut-être parce que sa production est trop moyenne, faute d’un pollinisateur complémentaire. J’ai eu un Golden Japan, il croulait sous une multitude de grosses prunes jaunes parce qu’il avait un myrobolan à proximité mais à l’époque je ne comprenais rien. Les américains qui le vendent proposent un pollinisateur complètement ignoré en France.
J’ajouterai qu’aux Etats Unis les prunes proposée à la consommation en fruits frais sont presque uniquement les prunes japonaises. Les prunes européennes sont séchées en pruneaux. J’ajouterai que la floraison très précoce de Prunus salicina est exposée au gel dans les régions les plus froides en France.
Mais quia fécondé mon Prunus salicina botanique ? Le généreux donateur de pollen compatible est à 6m de lui, c’est le Prunus à feuillage rouge dont je voulais voir les fruits pour lui donner une identité.
Je suis maintenant persuadée que c’est une variété de myrobolan, Prunus cerasifera. Depuis leur floraison, je le suis en même temps qu’un Prunus cerasifera ‘Pissardii’, ce grand prunier à feuillage rouge planté partout dans les villes. Le mien n’est pas Pissardii car ses feuilles naissent vertes et rougissent progressivement, celle de Pissardii sont rouges dès leur naissance, les fleurs du mien sont blanches, celles de Pissardii sont roses. Mais ils ont évolué strictement en même temps et maintenant leurs fruits sont identiques. J’ai même coupé ces fruits en deux : constitution identique avec à ce stade un noyau encore mou.
Mon Prunus :
Pissardii :
Mon Prunus est une variété de Prunus cerasifera au coloris intermédiaire entre la forme botanique et le cultivar Pissardii. II était déjà sur le terrain en 2008. Le voici en 2011 :
Il semble n’avoir qu’un seul tronc mais il y a alors un très petit sujetà côté. Voici une photo récente, ce petit sujet a beaucoup grandi, il atteint maintenant la moitié de la hauteur du premier :
Ce Prunus, comme salicina, n’avait jamais fructifié malgré une floraison abondante et alors que les deux étaient en fleurs en même temps. Je pense que mon Prunus, sans doute auto-fertile, n’était pas encore assez âgé pour produire. La preuve en est que le plus jeune n’a pas de fruits. Son pollen n’était pas mûr et donc non fécondant. Cette année la maturité est atteinte et Prunus salicina en a profité.
Oui, j’ai découvert des jeunes fruits sur Prunus salicina.
C’était inespéré. Prunus salcina, le prunier japonais, est auto-stérile et il ne peut trouver un pollen compatible dans nos vergers. Etant diploïde, il est incompatible avec nos pruniers, hexaploïdes. Ses fleurs ne peuvent être fécondées que par le pollen d’un autre Prunus salicina, ou d’un myrobolan, Prunus cerasifera, ou d’un prunier américain (section Prunocerasus). J’avais planté pour lui 2 cultivars de myrobolan, l’un est mort, l’autre n’a donné au bout de 2 ans qu’une seule fleur. Je viens donc de planter un cultivar de salicina, Ozark Premier mais quand fleurira—il ? J’avais l’intention de planter cet automne un autre salicina, Golden Japan. Les producteurs français vendent depuis longtemps Golden Japan mais en le présentant comme un Prunus domestica, leur ignorance botanique habituelle. Si ça peut marcher, c’est parce qu’il est, au moins partiellement auto-fertile. Mais si son succès n’a pas été fulgurant malgré la grande taille et l’excellent goût de ses prunes, c’est peut-être parce que sa production est trop moyenne, faute d’un pollinisateur complémentaire. J’ai eu un Golden Japan, il croulait sous une multitude de grosses prunes jaunes parce qu’il avait un myrobolan à proximité mais à l’époque je ne comprenais rien. Les américains qui le vendent proposent un pollinisateur complètement ignoré en France.
J’ajouterai qu’aux Etats Unis les prunes proposée à la consommation en fruits frais sont presque uniquement les prunes japonaises. Les prunes européennes sont séchées en pruneaux. J’ajouterai que la floraison très précoce de Prunus salicina est exposée au gel dans les régions les plus froides en France.
Mais quia fécondé mon Prunus salicina botanique ? Le généreux donateur de pollen compatible est à 6m de lui, c’est le Prunus à feuillage rouge dont je voulais voir les fruits pour lui donner une identité.
Je suis maintenant persuadée que c’est une variété de myrobolan, Prunus cerasifera. Depuis leur floraison, je le suis en même temps qu’un Prunus cerasifera ‘Pissardii’, ce grand prunier à feuillage rouge planté partout dans les villes. Le mien n’est pas Pissardii car ses feuilles naissent vertes et rougissent progressivement, celle de Pissardii sont rouges dès leur naissance, les fleurs du mien sont blanches, celles de Pissardii sont roses. Mais ils ont évolué strictement en même temps et maintenant leurs fruits sont identiques. J’ai même coupé ces fruits en deux : constitution identique avec à ce stade un noyau encore mou.
Mon Prunus :
Pissardii :
Mon Prunus est une variété de Prunus cerasifera au coloris intermédiaire entre la forme botanique et le cultivar Pissardii. II était déjà sur le terrain en 2008. Le voici en 2011 :
Il semble n’avoir qu’un seul tronc mais il y a alors un très petit sujetà côté. Voici une photo récente, ce petit sujet a beaucoup grandi, il atteint maintenant la moitié de la hauteur du premier :
Ce Prunus, comme salicina, n’avait jamais fructifié malgré une floraison abondante et alors que les deux étaient en fleurs en même temps. Je pense que mon Prunus, sans doute auto-fertile, n’était pas encore assez âgé pour produire. La preuve en est que le plus jeune n’a pas de fruits. Son pollen n’était pas mûr et donc non fécondant. Cette année la maturité est atteinte et Prunus salicina en a profité.