C’est écrit noir sur blanc: ma fille est inscrite pour l’école maternelle.
Je me suis rendue à la mairie de mon quartier dès l’ouverture des inscriptions il y a environ un an avec les pièces demandées originaux et photocopies (livret de famille, carte d’identité, justificatif récent de domicile, carnet de santé avec la liste des vaccinations à jour). Tout fut facile, en un coup de cuillère à pot, j’ai donné ma permission à l’école de prendre ma fille en charge. Oui, tout à fait, c’est comme cela que je le vois et le système éducatif a intérêt à être à la hauteur (sinon… Bah… Comment on fait?)
Je suis ressortie de ce rendez-vous avec mon (ou son) papier d’inscription qui indiquait l’école affectée. Pour valider l’inscription, il faut cependant appeler la directrice de l’établissement et lui remettre ce document. Puisque je n’y étais prise hyper à l’avance (bizarrement j’avais trop peur de louper la date), il m’a donc fallu attendre Septembre 2013 pour me dire que le temps était venu. Avec le bordel des rythmes scolaires, je me suis dis que ce n’était pas le temps, puis les vacances sont arrivées puis j’ai repris le boulot, puis… Je me suis finalement mis un coup de pied au derrière pour téléphoner à l’école et savoir les modalités de remise de mon document d’inscription.
RDV convenu mi avril avec la directrice. Je ne pensais pas être en retard puisque les inscriptions sont possibles jusqu’à fin Juin. Or, la directrice me dit que je suis presque la dernière! "Heureusement qu’il y a encore de la place" (On pousse les murs sinon?).
Alors, vous toutes qui pensez avoir le temps, vous savez quoi faire! Quoi je suis la seule? #Badmother
La directrice avait un peu de retard. J’ai attendu dans le hall entre les bureaux, la cour et la cantine. Ces plafonds hauts, ces vieilles dalles délavées… C’est ici que ma fille va débuter sa vie scolaire. Bah voilà, moi à qui ça ne faisait rien, ça m’a un peu serré le cœur. J’ai vu le listing des classes affiché aux murs: plus de 20 élèves par classe. L’an prochain, elle aussi y figurera. Tous ces enfants chéris et préservés qu’on a encore envie de garder encore un peu sous notre aile vont changer, vont évoluer d’un coup. C’est bien, il le faut. Et puis un enfant reste toujours un peu sous notre aile, non? Rassurez-moi ;-)
Ce moment avec la directrice fut agréable bizarrement, bien qu’au départ elle m’a semblé très sévère. Nous avons bien échangé même si j’ai du lui sembler à mille miles : "Avez-vous des questions sur la cantine scolaire ou les activités?"
Incroyable mais je n’avais pas de questions. "Elle viendront bien en leur temps" me rassura-t-elle. J’en suis certaine. Ma fille est mon premier enfant alors non, je ne suis pas encore à fond sur les aspects administratifs (et notamment de cantine). Rien ne sert d’avoir conscience des problèmes trop tôt si on n’a pas la solution pour les résoudre! La directrice m’a néanmoins sensibilisée au grand changement que l’école représentait pour certains et que si nous pouvions peut-être ne pas la mettre toute la journée au départ ce serait bien. C’est en effet une éventualité que j’ai en tête. Cela peut se passer seulement sur 3 jours: le premier juste la matinée, le lendemain on rajoute le repas et sur le troisième on tente la sieste… Nous verrons bien comment cela se passera. D’ici là, nous irons à l’école car nous sommes conviés sur différents temps:
- un temps d’accueil en classe le matin de 8H20 à 8H40 courant mai
- un temps en fin de journée dès 16H30 jusqu’à 18H30 pour visiter l’école et poser nos questions courant juin
- la fête de l’école fin juin
Je suis ravie de ces 3 temps d’accueil! Nous sommes donc passées avec ma fille devant l’école pour qu’elle voit le bâtiment puis qu’elle sache qu’on irait bientôt juste pour voir…
Je vais t’avouer que j’ai plutôt en tête l’étiquetage des vêtements auxquels on tient, le choix de vêtements facile à mettre et enlever seul parce qu’une maîtresse pour 20 enfants c’est pas possible… Trucs de fille quoi!
Peut-être signe que tout va bien, je suis prête à laisser ma fille ?!