Asimina triloba, quel paresseux !

Publié le 10 mai 2014 par Sambuca

Vous avez planté des fruitiers rares dont les fruits devraient vous régaler mais vous n’en avez pas l’habitude et il n’y en a pas d’autres alentour pour vous permettre de comparer leur développement. Pour certains c’est l’angoisse parce qu’ils débourrent très tard et qu’ils semblent morts alors que le printemps est très avancé et que tous les arbres autour ont tout leur feuillage et même des fleurs. Ces créateurs d’angoisse sont dans l’ordre de gravité le kaki, l’asiminier et le pire, le jujubier.

Pour Asimina triloba, un seul arbre ne suffit pas car il est autostérile et il faut au moins 2 variétés. J’en ai 2 à Romilly et 3 à Veneux. Le premier signe d’espoir apparait à Romilly le 4 avril :

Une semaine plus tard on n’est guère plus avancés :

Et le 20 avril, c’est pareil :

Va-t-il vraiment démarrer ou est-il mourant  ? Comment de si petites feuilles vont-elles donner les énormes feuilles d’asiminier ?

Le 3 mai, les feuilles ont un peu grandi. Le grillage autour, c’est contre les chevreuils et il restera toute l’année. L’autre asiminier de Romilly ne donne toujours pas signe de vie début mai.

A Veneux, le 9 mai l’espoir est grand pour deux d’entre eux :

Mais pour le troisième le premier signe de vie n’apparait que ce 9 mai :

Le Jardin Botanique de Marnay sur Seine est enfin ouvert. Même terre, même climat, à 10km de Romilly. J’y suis donc allée pour voir son très grand asiminier. Je suis enfin rassurée : il est encore presque nu :

Il commence à fleurir. Les fleurs ont 3 sépales verts et 6 pétales rouge-brun. En voici une qui sort tout juste de son bourgeon, les pétales sont encore verts :

Une fleur plus avancée a déjà coloré ses pétales mais n’est pas encore ouverte :

Vous avez planté des fruitiers rares dont les fruits devraient vous régaler mais vous n’en avez pas l’habitude et il n’y en a pas d’autres alentour pour vous permettre de comparer leur développement. Pour certains c’est l’angoisse parce qu’ils débourrent très tard et qu’ils semblent morts alors que le printemps est très avancé et que tous les arbres autour ont tout leur feuillage et même des fleurs. Ces créateurs d’angoisse sont dans l’ordre de gravité le kaki, l’asiminier et le pire, le jujubier.

Pour Asimina triloba, un seul arbre ne suffit pas car il est autostérile et il faut au moins 2 variétés. J’en ai 2 à Romilly et 3 à Veneux. Le premier signe d’espoir apparait à Romilly le 4 avril :

Une semaine plus tard on n’est guère plus avancés :

Et le 20 avril, c’est pareil :

Va-t-il vraiment démarrer ou est-il mourant  ? Comment de si petites feuilles vont-elles donner les énormes feuilles d’asiminier ?

Le 3 mai, les feuilles ont un peu grandi. Le grillage autour, c’est contre les chevreuils et il restera toute l’année. L’autre asiminier de Romilly ne donne toujours pas signe de vie début mai.

A Veneux, le 9 mai l’espoir est grand pour deux d’entre eux :

Mais pour le troisième le premier signe de vie n’apparait que ce 9 mai :

Le Jardin Botanique de Marnay sur Seine est enfin ouvert. Même terre, même climat, à 10km de Romilly. J’y suis donc allée pour voir son très grand asiminier. Je suis enfin rassurée : il est encore presque nu :

Il commence à fleurir. Les fleurs ont 3 sépales verts et 6 pétales rouge-brun. En voici une qui sort tout juste de son bourgeon, les pétales sont encore verts :

Une fleur plus avancée a déjà coloré ses pétales mais n’est pas encore ouverte :