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Notre démocratie bordélique 25 et 26

Publié le 11 mai 2014 par Observatoiredumensonge

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

democratie france

  Notre Démocratie bordélique  

Par Pierre Arrault 

25 – DEMOCRATIE INCONSEQUENTE

La myopie empêche-t-elle de voir à long terme ?

Avoir une ligne de conduite, c’est bien, mais c’est encore mieux de la suivre réellement. Un candidat à la haute fonction de Président de la République présente un programme qui devrait être sa ligne de conduite en cas d’élection favorable, à moins que ce programme ne soit que de la poudre aux yeux, des promesses alléchantes pour conquérir le pouvoir suprême. Hélas plusieurs expériences que nous avons vécues sous la 5ème République ajoutées à celle que nous subissons depuis mai 2012 nous confortent dans l’idée d’une inconséquence marquée par les responsables de notre démocratie.

Avec une élection à 28,63% des suffrages exprimés (77,95% des inscrits) au premier tour, ce qui est très loin d’un large succès populaire, F. Hollande a finalement été élu avec 51,62 % des suffrages exprimés, mais avec 2 millions de votes blancs ou nuls et 8,6 % d’abstentions, ce qui ne lui confère nullement une majorité des électeurs.

Il est cependant légitimement élu, pire avec un score au premier tour inférieur à 30%, le PS obtient la majorité absolue (302 sièges) aux élections législatives qui ont suivi, plus les divers Gauche (22 sièges), les Verts (17 sièges) et quelques autres. Et oui c’est la démocratie confisquée !

Aurait-il eu de la suite dans les idées pour respecter sa ligne de conduite ? Et bien NON ! Ses actions se sont délitées dans des tas de mesquineries anti Droite. Il ne peut aborder que des petits problèmes à courte vue et au fur et à mesure qu’ils se présentent. Aucune vision sur après demain.

Avec cette chambre majoritairement et presque totalement inféodée à la gauche, il avait largement les moyens d’appliquer son programme très rapidement puisque le PS détenait (avec ou sans l’UMPS) la majorité des régions et des communes, puis la présidence du Sénat.

Et bien non ! Il faut toujours remettre à plus tard ce qu’un procrastinateur doublé d’un indécis chronique pourrait faire facilement de suite. Ne traitons pas de suite les problèmes importants mais délicats, chômage, sécurité, compétitivité des acteurs de l’économie, laissons ces os à ronger aux partenaires sociaux. Occupons nous d’abord de détruire ce qu’a fait notre prédécesseur et, puisqu’on est socialiste, des problèmes sociétaux : la famille et le mariage pour les homosexuels, puis l’éducation des enfants, leur formatage au socialisme.

On se retrouve assez loin de ce qu’il avait dit : «Je ne promets que ce que je suis capable de tenir. Pas moins, pas plus. Tout ce qui est dit sera fait». C’est bien la conclusion de près de deux ans de hollandisme : incapacité politique et incompétence généralisée.

‘‘Je ne serai pas que le président des socialistes mais celui de tous les Français’’, et comme il n’y en a pas assez qui voteront pour moi dans cinq ans, je développerai encore l’immigration et donnerai le droit de vote aux étrangers.

Quelle inconséquence dans tous les domaines pour ce gouvernement et son grand chef. Avant toute décision on consulte les partenaires sociaux, alors qu’il existe déjà plusieurs organismes créés pour étudier le problème en question. On se déplace beaucoup, et pas toujours en scooter, avec ou sans ministre et à la moindre occasion, pour montrer qu’on est près du peuple, mais surtout pas pour l’écouter (Manif pour tous). Pendant ce temps on vote au Parlement des amendements ou des lois scélérates pour ratisser plus large les impôts et les taxes, argent qui servira aux prestations versées aux immigrés réguliers et clandestins et à boucher les dettes de pays ‘’amis’’.

Enfin, comme les habitudes prises comme premier secrétaire du PS, on suit une ligne de conduite tortueuse qui ménage la chèvre et le chou, compromission permanente pour éviter des affrontements entre ministres, entre courants socialistes, mais prise de décision autoritaire en démissionnant une ‘’petite ministre’’ qui osait dire….. Enfin on attaque un peu tout et son contraire parce qu’on ne sait pas commander. Or commander c’est prévoir, et tout ce qu’il veut prévoir c’est sa réélection en 2017, et on emballe tout ça en prévoyant pour 2025 au moins, quand il ne sera plus là. Bravo pour cette constance dans l’incohérence et inconséquence.

26 – DEMOCRATIE INCONSTANTE

On décide puis on revient sur la décision.

Lorsqu’on veut atteindre un but important et honorable on fait des efforts constants pour faire preuve d’adresse le moment venu, comme Guillaume Tell. Par contre lorsque le but à atteindre doit rester flou, caché ou inavouable à la nation, il faut louvoyer, être madré et sournois comme un maquignon pour persister dans sa tartufferie et avoir quelque chance d’arriver à ses fins.« Je suis déjà depuis suffisamment longtemps en politique pour savoir que le plus court chemin n’est pas forcément la ligne droite. » Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille. Cet aveu de fait, nous conforte dans l’affirmation que l’enfumage permanent auquel se livrent notre président par défaut et les membres de son gouvernement est leur méthode pour cacher systématiquement, et leurs objectifs réels et leur incompétence pour régler les vrais problèmes qui touchent la population. Exemple : Après la loi sur le mariage pour tous, madame Taubira avait promis que la PMA et la GPA ne seraient pas abordées. Officiellement du moins, mais en catimini !… ‘’Selon RMC, le ministère de la Justice prépare une note visant à permettre l’adoption par des lesbiennes d’enfants nés par P.M.A. à l’étranger. Ce document indiquera aux juges la manière dont ils doivent interpréter le texte de la loi autorisant ledit « mariage » homosexuel.’’ (Nouvelles de France du 26/02/14). Ceci démontre clairement l’inconstance voulue dans le langage et les actes sournois du gouvernement et, ce qui nous paraît beaucoup plus dangereux, le refus de l’indépendance des juges !

L’objectif principal des guignols au pouvoir est de socialiser et d’internationaliser le peuple français, mais pour cela il leur faut gagner les prochaines élections, ce qui ne semble pas encore gagné, heureusement. Pour tenter d’y arriver, le premier axe stratégique est de ratisser large au niveau national et des collectivités territoriales. Nous avons abordé partiellement ce sujet en parlant des subventions aux associations de tous ordres. Ensuite on annonce de nouvelles taxes ou mesures d’impositions que l’on supprime provisoirement ou qu’on ne mettra en œuvre qu’après une échéance postélectorale. C’est l’inconstance du va-et-vient constant.

Au niveau national c’est déjà beaucoup, mais ce n’est pas suffisant il faut frapper aussi au niveau international par lequel on espère reconquérir quelques points au baromètre de la popularité (ou confiance). Pour cela on essaye d’utiliser la grande muette en l’envoyant, avec l’espoir d’un succès facile au Mali puis en Centrafrique. On voyage beaucoup en Inde, en Chine, aux USA, aux Emirats arabes, Japon, Russie etc. et pour couronner le tout le Vatican, des fois que cela ramènerait des voix catholiques.

Enfin, cerise sur le gâteau, puisque c’est de notoriété publique, l’inconstance de notre président dans ses relations intimes jette un doute réel sur toutes ses déclarations ‘’je serai un président exemplaire !’’ Et tous les ‘’Moi président, je …’’

à suivre

Pierre Arrault

arrault

Né en 1938 – Ancien élève de, puis professeur de ‘communication" et relations humaines à l’Ecole de l’Air – 15 ans d’armée comme officier-Pendant 10 ans, responsable de gestion du personnel et chef des affaires sociales et ressources humaines  chez Thomson-CSF et filiale.Ingénieur-Conseil en Recrutement et Ressources Humaines quelques années, puis Professeur de Gestion des Ressources humaines à Paris 13 et autres IUT en région parisienne pendant 10 ans, jusqu’à 65 ans.

Pour information : La démocratie confisquée de Pierre Arrault vient d’être publiée par EDILIVRE.

A lire avant les élections européennes et en vente directement chez l’éditeur.

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