[SOUS LE PAS D’UNE OMBRE VIVE]
Sous le pas d’une ombre vive
L’éclat des mots crépite
Comme foulée étincelante
Au cœur de la forêt
Déjà les biches s’éparpillent
Sur les feuilles froissées
Le silence se chuchote
Gorgé des larmes du ciel
Sous le pas d’une ombre vive
La poésie prend souffle
Là-bas au large des nuages
Quand la voix de l’aube s’ajuste
Muriel Stuckel, L’Insoupçonnée ou presque, éditions Voix d’Encre, 2013, page 81. Peintures de Laurent Reynès. Préface de Bernard Noël.
MURIEL STUCKEL
■ Muriel Stuckel
sur Terres de femmes ▼
→ [Demeure précaire] (autre extrait de L’Insoupçonnée ou presque)
→ [Ce n’est pas tant] (extrait d’Eurydice désormais)
→ Le risque de la poésie (extrait d’Eurydice désormais)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) La poésie échappée
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions Voix d’encre) la fiche de l’éditeur sur L’Insoupçonnée ou presque
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