Les autorités de Kiev, issues d’un coup d’état, élues par personne, qui ont un permis de tuer à l’Est de l’Ukraine osent parler de farce criminelle, pour qualifier le référendum qui a lieu en ce moment dans le Donbass. Depuis Bakou en Azerbaïdjan, où il a débuté dimanche une visite de trois jours, François Hollande a dénoncé dimanche les "vraies-fausses" consultations, "nulles et non avenues" organisées en Ukraine, comme si son avis avait un début de commencement de valeur. Les Etats-Unis ne sont pas en reste…
Dans un communiqué donc, les farceurs-criminels de Kiev disent : "Le référendum du 11 mai inspiré, organisé et financé par le Kremlin est juridiquement nul et n’aura aucune conséquence juridique pour l’intégrité territoriale de l’Ukraine". Ajoutant: "Les organisateurs de cette farce criminelle ont violé la Constitution et les lois ukrainiennes". Pour des gens qui ont fait un coup d’état, ce qui implique la violation de ladite constitution, c’est à pleurer de rire.
Toute honte bue, les agences de presse du Quai d’Orsay mentent comme des arracheurs de dents. Mais, pas seulement elles, c’est à dire la presse mainstream, mais les politiques aussi. Le référendum pour l’autodétermination dans la zone du Donbass devient pour divers médias donc, un référendum pour l’"indépendance". Qui a parlé d’indépendance ou de rattachement à la Russie ? Pas les habitants du Donbass mais bien les Occidentaux et leurs laquais de Kiev.
Malgré des gens qui voteraient deux fois -on s’en fout-, pour l’instant, tout se passe très bien sur le terrain. Le taux de participation au référendum était à 18h autour de 65-70%, voire plus. Et vlan, les "rois du monde" brandissent la menace ultime: "si les élections du 25 mai n’ont pas lieu, ils procéderont à de nouvelles sanctions contre…la Russie". Génial ! Quand on crée le désordre quelque part comme ils l’ont fait depuis Kiev, il est très facile de rejeter ensuite la responsabilité sur un bouc émissaire, parce que le pot aux roses ne prend pas.
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Toujours prompt à donner des leçons aux autres, "démocratie", "droits de l’Homme" et machin chouette, l’Occident est prisonnière de ses promesses. Refuser l’autodétermination à un peuple est simplement de la dictature. Quand l’Occident qui se dit démocrate voit ses plans échouer, il est prêt à user de tous les subterfuges imaginables et inimaginables pour faire valoir ses mensonges. Nous sommes en plein dans ce scénario avec l’Est de l’Ukraine et/ou Donbass. Allez leur dire, preuves à l’appui, que, l’autodétermination fait partie de la charte des Nations unies, ils vous diront que c’est faux.
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ou droit à l’autodétermination, est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d’un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère. Or, que font les Etats-Unis en Ukraine ? Ils demandent à la Russie de rester en dehors de tout mais envoient la CIA et le FBI sur place, sans compter ses mercenaires de l’ex Blackwater. De qui se moquent ces autocrates estampillés démocrates ?