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Demandez et vous recevrez!

Publié le 13 mai 2014 par Dodo44

Demandez mains ouvertesIl est bien connu, ce dicton qui nous vient de l’apôtre Mathieu et qui dit en plus long ceci : Demandez et l’on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Voilà l’essentiel de la leçon qui m’attendait en avril dernier au Chopra Center, en Californie.

Ensemble, revisitons ce moment-phare de ma vie, en espérant qu’il jettera un peu de sa lumière sur la vôtre aussi.

Je participais à l’atelier Seduction of Spirit, qui durait une semaine. Le lundi matin, je m’empressai de choisir mon siège dans la salle où se trouvaient plus de 500 personnes. Pendant une bonne partie de l’avant-midi, les deux jeunes filles devant moi consultaient leur cellulaire et s’échangeaient des photos, en même temps que parlaient Deepak Chopra et ses invités.

Deux sentiments contradictoires m’habitaient. D’une part, j’avais le goût de leur exprimer ma frustration en leur disant qu’elles m’empêchaient d’entendre les conférenciers. D’autre part, je voulais faire preuve d’ouverture d’esprit.

La solution tant espérée se montra le bout du nez quand l’une des jeunes filles se retourna pour me demander d’enlever mon sac, qui était appuyé contre le dossier de son siège. Il l’importunait! Bien sûr, lui répondis-je. Et par la même occasion, j’en profitai pour lui demander si elle et son amie pouvaient fermer leurs cellulaires.

Chose demandée, chose reçue!

Ma voisine de gauche et celle de droite me murmurèrent d’une même voix un profond merci, assorti de soupirs de soulagement. Deux minutes plus tard, c’était la pause. Et voici ce qu’il y avait d’affiché sur les écrans géants : Par respect pour les autres, merci d’éteindre vos cellulaires.

Ah! mais je n’étais pas tout à fait sortie du bois, comme on dit par ici. La culpabilité s’amusa tout l’après-midi à envenimer ma quiétude. Dieu merci, le baume rôde près de la plaie. Après avoir médité là-dessus, je rentrai d’un pas lent à l’hôtel.

Namaste
Soudain, une lueur de conscience inonda mon sentiment d’inconfort. Et j’entendis clairement ceci : Demande, ma Dodo. Demande. Chacun est libre de donner.


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