Sept soldats ukrainiens tués dans une embuscade mais Kiev ne veut pas négocier

Publié le 14 mai 2014 par Menye Alain

L’arnaque

Sept soldats ukrainiens ont été tués et sept autres blessés mardi dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités. Ces heurts sont intervenus alors qu’un dialogue national est soutenu par l’OSCE, la Russie et les diplomaties occidentales après les référendums sans appel de dimanche dans le Donbass. Sans surprise, les usurpateurs de Kiev, dont la légitimité vient du Saint-Esprit, ou plutôt de l’Antéchrist de la Maison Blanche refusent d’associer les concernés, ceux qu’ils qualifient de…terroristes. 

Kiev bénéficie d’un permis de tuer

Les soldats, qui ont validé un putsch de fait, payeront un lourd tribut dans cette affaire du Donbass. Les gens ne se laisseront pas faire après les tueries d’Odessa. Ces militaires irresponsables sont tombés dans une embuscade tendue près de la ville de Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres au sud de Slaviansk, bastion des pro-russes. Les monstres de Kiev avaient envoyé une colonne blindée pour essayer encore de massacrer les civils. Les milices d’autodéfense ont alors tiré sur eux. Deux soldats ont péri lorsqu’un véhicule blindé a été atteint un pont. Les autres sont décédés dans la fusillade qui a suivi. Du côté des pro-russes, personne ne sait combien de morts il y a eu.

Cet accrochage meurtrier fait suite au référendum  dans les régions de Donetsk et de Lougansk dimanche, et à la volonté de Kiev de bloquer toutes les autres villes qui veulent se séparer ou plutôt avoir plus d’autonomie. Dès dimanche, en marge du référendum, Denis Pouchiline, qui dirige la république populaire de Donetsk, avait prévenu que l’armée de Kiev serait considérée comme "force occupante" une fois proclamés les résultats de la consultation. Sans aller jusqu’à reconnaÎtre l’indépendance de ces régions, le Kremlin a dit "respecter" la volonté populaire exprimée et a remarqué que ces consultations soulignaient la nécessité d’un dialogue entre les parties ukrainiennes.

Appel au dialogue mais sans les "terroristes"

Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, s’est rendu à Kiev hier, pour soutenir la mise en placez d’une "table ronde" proposée par la présidence suisse de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) autour de laquelle doivent s’asseoir cette semaine les différents responsables politiques du pays. Ce processus de dialogue national pourrait s’ouvrir aujourd’hui si Kiev réfléchit un tant soit peu. Il doit être co-animé par le diplomate allemand Wolfgang Ischinger, désigné par l’OSCE et accepté par le "pouvoir" central ukrainien mais, le président par intérim Oleksander Tourtchinov s’est opposé à la présence des "terroristes", c’est à dire les pro-russes. Comment est-ce possible en leur absence, d’aboutir à quelque chose ? Mystère et boule de gomme. C’est simplement voué à l’échec.

Moscou a fait savoir que le chantage aux sanctions doit cesser. En effet, la Russie, par la voix du ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev a admis qu’elle risquait de se retrouver en récession cette année, et a donc indiqué répliquer aux sanctions américaines en déclarant qu’il quittait dès 2020, la coopération spatiale. Ce qui va poser de sérieux problèmes aux Etats-Unis car, tous les spationautes s’entraînent à Baïkonur. Des ripostes à l’élargissement des sanctions européennes, décidé lundi, seront connues bientôt. Moscou avait auparavant indiqué que si Kiev ne payait pas par avance son gaz, les tuyaux sera coupé dès le 3 juin prochain…Les Russes ont des cartes pour faire plier l’Occident…Que ces donneurs de leçons payent maintenant pour le gaz ukrainien…