C’est un petit piaf rond et jaune, au bec tellement trapu qu’on a toujours l’impression qu’il fait la tête. Le site oiseaux.net évoque son gazouillis rapide, mais il n’y a pas que le gazouillis qui part à toute vibrure : l’oiseau tout entier bouge en tout sens, s’envole à peine posé, puis recommence, et pour le photographe amateur de base, c’est la cata.
Assez heureux dans les parcs et jardins, le serin cini craint peu l’humain. C’est un parfait macho, qui laisse à bobonne le soin de se taper tout le boulot pendant qu’il papillonne. Madame est donc chargée de construire le nid, avec soin et délicatesse, puis de couver les œufs pendant la quinzaine de jours réglementaire. Les petits sont aptes au vol en deux semaines.
Pour la tambouille, le serin cini est assez basique : des graines (dont il mâchonne des bouillies pour ses petits), des bourgeons, puis quelques insectes en été.
Photos : jardin public de Bordeaux, mai 2014