Notre démocratie bordélique 27 et 28

Publié le 17 mai 2014 par Observatoiredumensonge

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

  Notre Démocratie bordélique  

Par Pierre Arrault 

27 – DEMOCRATIE INCONTROLABLE

Même les organes de contrôle y perdent leur latin.

Nous avons déjà démontré dans notre essai ‘’la Démocratie Confisquée’’ comment les partis politiques ont pratiqué et continuent à pratiquer le blocage complet des structures et des rouages de notre République. Ils ont, en particulier, mis en place progressivement toutes sortes d’organismes de contrôle, incontrôlables eux-mêmes, pour que les finances publiques soient détournées ‘licitement’ de leur finalité : un meilleur bien-être des citoyens.

C’est, pensons-nous, un état d’esprit bien républicain et français de contrôler à posteriori les dépenses imputées sur le budget de l’ETAT, leur justification, leur conformité à la législation et leurs justificatifs. Parfois même on n’exige pas de justifications. Exemple : L’IRFM (Indemnité représentative de Frais de Mandat : 6412 euros/mois) C’est le cas le plus connu et dont on parle à juste titre pour le réformer. Chaque fois qu’il y a eu des propositions de réforme à son sujet, en particulier par le député Charles de Courson, celles-ci ont été très largement repoussées tant par la gauche que par la droite.

Il nous semblerait pourtant très faisable, comme c’est le cas dans les entreprises privées pour les frais professionnels, que les élus fournissent des factures et des justificatifs de leurs dépenses avant d’être remboursés. Pour cela il faut que l’IRFM ne soit payée qu’une fois passé le mois correspondant. Les élus avancent le montant de leurs frais et se font rembourser par les services comptables de l’Assemblée ou du Sénat, à concurrence maximum de l’IRFM, et sur justificatifs complets. Cela fera certainement des économies supplémentaires d’autant que nous souhaitons réduire le nombre de parlementaires et, que s’il faut un fonctionnaire comptable pour ces contrôles des frais, sa rémunération sera largement couverte.

Autre organisme puissant théoriquement mais qui se noie dans des rapports tellement longs à voir le jour que rien ne se passe pour rendre les dépenses budgétaires des services officiels conformes à la réglementation et pertinents dans leurs objectifs. Il s’agit bien sûr de la Cour des Comptes. Elle n’est pas en cause elle-même, mais on lui a rogné les ailes, car elle n’a aucun pouvoir de sanctions sur les irresponsables politiques (et fonctionnels) de nos structures étatiques et territoriales, et encore aucun pouvoir sur les textes votés que certains détournent facilement. La crainte de la sanction est le début de la sagesse.

Il existe des tas d’organismes, commissions, comités, instituts, observatoires, etc. chargés de prévoir ou de contrôler le bon usage des fonds publics. Nous en avons déjà parlé, ils servent plus souvent à recaser des ‘copains’ et coutent eux-mêmes fort cher sans être forcément des sources d’économies.

Citons l’habitude relativement répandue de dépenser tout le budget annuel attribué à tel ou tel service, même si cela n’est pas nécessaire en fin d’exercice, car on sait que l’année suivante le budget sera restreint des sommes non utilisées l’année précédente. C’est une maladie des bureaucrates de pouvoir dire ‘j’ai fait faire des économies’ même si cela coûtera plus cher ensuite.

28- DEMOCRATIE INJUSTE

Mêmes les plus pauvres doivent payer !

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Déjà sous l’ancien régime, si la loi édictée par l’autorité royale était la même pour tous, son application lors de jugements tenait assez souvent compte de la place du jugé dans la hiérarchie des groupes de la société, noblesse, bourgeoisie, artisanat, agriculture, domesticité,… les fables étaient un moyen d’expression peu censuré, si le fabuliste masquait ses critiques de façon assez intelligente et plaisante. Leur intérêt persiste encore pour la plupart d’entre elles.

La loi, c’est la loi, mais la justice est l’interprétation la loi sur un cas donné. Si la loi est la même pour tous la justice peut être différente selon que vous apparteniez à la classe politique ou une classe sociale déterminée : (voir ci-dessus le projet de circulaire de la Garde des Sceaux)

Exemple : A propos de l’accident de Michael Schumacher, le 29/12/2013, la justice s’est prononcée en moins de deux mois pour dire que la commune de Méribel n’était aucunement responsable de l’accident. Toutes les mesures de sécurité avaient été prises. Par contre, pour un enfant d’une famille ordinaire, qui s’est tué en heurtant une barrière en bois sur le domaine skiable, il y a un an au moins, la justice ne s’est toujours pas prononcée. Deux poids, deux mesures ?

Sur le plan politique, plutôt que celui de l’anecdote, nous assistons depuis Juin 2012 à une justice très laxiste à l’égard des fauteurs de troubles des banlieues dites défavorisées, dans lesquelles même la police hésite à intervenir. Merci Mme Taubira ! Les prisons sont trop pleines, laissons sortir tous ceux qui ne sont pas dangereux pour la société. Demandez alors aux parents des enfants violés ce qu’ils en pensent.

Ce n’est pas tout, encore une belle idée soit disant de Mme Taubira, et qui serait bien bonne : le RSA payé aux détenus !On marcherait sur la tête, Place Vendôme ! « (Projet de modification de loi publié » par Le Point, Août 2013) : ’’L’article 12 est sans doute celui qui prête le plus à polémique. Si la loi est votée, les collectivités devront "garantir l’accès effectif des personnes condamnées aux droits sociaux". En clair, communes et départements auraient obligation d’octroyer aux délinquants ; passés par la case justice des aides sociales comme le RSA ainsi que des coups de pouce à l’emploi ou au logement.’’

Mais les services de sécurité publique de M. Valls veillent pour réduire la délinquance et agissent, par exemple en gazant des femmes et enfants manifestant paisiblement contre le Mariage pour tous, ‘’groupes d’extrémistes de droite’’. Par contre il n’y a eu que quelques incivilités au Trocadéro, faites par des groupuscules incontrôlés.

Et nous avons pratiquement tous les jours des déclarations tonitruantes du sinistre de l’Intérieur sur la baisse de l’insécurité partout, même à Marseille et plus récemment à Nantes.

Il vaut mieux encore au bout de deux années révolues chercher des poux dans les affaires de : Sarkozy, Woerth, Betancourt, et d’autres encore que de s’appesantir sur Cahuzac, Guérini, Andrieux et compagnie. Mais les loups ne se mangent pas entre eux, on peut faire du bruit mais pas exagérer et condamner (préservons notre avenir), laissons cela au bas peuple et à tous ceux qui ne font pas partie de la « classe des hommes politiques ».

Pour finir cette douloureuse page, nous rappellerons l’injustice constante entre le PV pour avoir roulé à 52 km/h au lieu de 50 et la lourde pénalité infligée à A. Montebourg : un euro de dommages et intérêts pour injures publiques envers des dirigeants d’entreprise. Ben, voyons ! Justice à deux ou trois vitesses : les politiciens, les ‘’issus de l’immigration’’ et enfin les français de souche ?

.Et la justice sociale ? Nous nous contenterons, sans commentaire, de cet extrait qui circule, sans donner ses sources, sur internet,

Lorsque Marion Maréchal-Le Pen a posé les questions ci-après à l’assemblée la seule réponse de la ministre concernée, Marisol Touraine, a été : ‘’Vous êtes là pour inciter à la haine et à la discrimination… !’’

QUESTIONS GENANTES :

1) Où est la justice sociale quand on repousse l’âge légal de la retraite alors que tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 euros par mois dès son arrivée ?

2) Où est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans à la ferme, n’a pas droit à ces 780 euros au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 euros de minimum vieillesse pour un couple ?

3) Où est la justice sociale quand la sécurité sociale en faillite continue de payer à l’étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d’innombrables centenaires disparus depuis des lustres ?

4) Où est la justice sociale quand l’Aide Médicale d’Etat soigne 220.000 sans papiers chaque année, à raison de 3.500 euros par malade, alors que la sécurité sociale ne dépense « que » 1.600 euros par affilié qui travaille et cotise ?

5) Où est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et d’une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle, trop riches pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s’en payer une ? 30% des Français ont différé leurs soins en 2011 !

6) Où est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d’étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayants droit ?

7) Où est la justice sociale quand la France entretient des milliers de polygames, certains d’entre eux percevant plus de 10 000 euros par mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?

8) Où est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu’un jeune couple français doit attendre sept ou huit ans son premier logement pour avoir un enfant ?

9) Où est la justice sociale quand on sait qu’un million de faux passeports, donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les sept millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?

10) Où est la justice sociale quand un Français né à l’étranger doit prouver sa nationalité à l’administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu’on brade chaque année la nationalité française avec des milliers de mariages blancs ?

11) Où est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au référendum sur la Constitution européenne et que des millions d’électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ?

12) Où est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de 200.000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n’a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans-emplois et que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?

13) Où est la justice sociale quand le contribuable finance des associations qui ne combattent que le racisme à sens unique alors que le racisme anti-français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ?

14) Où est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d’expression ?

15) Où est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits des voyous passent avant ceux des victimes ? Car si l’intégration a totalement échoué, c’est tout simplement parce que nos dirigeants ont confondu antiracisme et acceptation de l’autre, avec le renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au moule républicain qui a permis depuis des siècles à des millions d’immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d’intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d’immigrés étaient la force de la République. La faute majeure de nos élus est de les avoir ignorées.

à suivre

Pierre Arrault

Né en 1938 – Ancien élève de, puis professeur de ‘communication" et relations humaines à l’Ecole de l’Air – 15 ans d’armée comme officier-Pendant 10 ans, responsable de gestion du personnel et chef des affaires sociales et ressources humaines  chez Thomson-CSF et filiale.Ingénieur-Conseil en Recrutement et Ressources Humaines quelques années, puis Professeur de Gestion des Ressources humaines à Paris 13 et autres IUT en région parisienne pendant 10 ans, jusqu’à 65 ans.

Pour information : La démocratie confisquée de Pierre Arrault vient d’être publiée par EDILIVRE.

A lire avant les élections européennes et en vente directement chez l’éditeur.

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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