Ma semaine télé du 12 au 18 mai

« Les visages, le long du comptoir, se fondent dans l’ombre ou prennent un air bizarrement poignant quand ils se lèvent vers la lumière bleu pâle du téléviseur posé derrière le bar. » Nic Pizzolatto  Galveston

Mardi sur TF1 au JT de 20h, Didier Deschamps annonce la liste des joueurs en partance pour le Brésil. Clair, net et précis, il justifie ses choix en particulier le cas Nasri. J’enchaîne ensuite sur i-Télé avec sa conférence de presse et les analyses des journalistes. Tout ce blah-blah m’amuse énormément. Je termine ma soirée avec un épisode d’Unforgettable sur TF1 fidèle à la série, sans intérêt mais se laissant regarder néanmoins. 

Mercredi sur TMC pour Hercule Poirot avec David Suchet. Huis-clos dans un palace suisse isolé par la neige. L’acteur principal porte le  téléfilm à lui tout seul, un vrai régal pour une performance de haut niveau qui place cette série tout en haut de mes préférées. De leur côté, Barcelone et Séville sur W9 ont eu le bon goût de ne pas marquer de buts pendant que j’été pris ailleurs, attendant la fin de mon programme pour aller jusqu’aux tirs aux buts (4-2 pour les Espagnols) et me permettre d’assister à la dernière heure de cette finale de la Ligue Europa. Quelle élégance. 

Jeudi sur ARTE retour de la série suédoise Real humans. Après une reprise de contact avec les personnages, humains et robots, il semble que le scénario se durcisse, les Hubots déterminés à prendre le pouvoir deviennent plus violents. Début de seconde saison aussi impressionnante que la précédente, image superbe, acteurs parfaits, scénario passionnant, n’en jetez plus la cour est pleine.

Début de week-end télé en mode ouf. Quelle idée m’a pris ou quelle volonté d’expérience ridicule m’a poussé à vouloir regarder deux téléfilms policiers français consécutivement ? Vendredi sur France2, Candice Renoir, est d’un ennui mortel et le lendemain sur France3, Mongeville avec Francis Perrin est un soporifique comme rarement vu ! Je râle mais c’est bien fait pour moi puisque je savais d’avance ce qui m’attendait.

Dimanche, échaudé par ces polars chiants, je me cale sur ARTE pour le film de Gus Van Sandt (2008) Harvey Milk, sur l’homosexualité avec Sean Penn. Enfin du bon cinéma pour me remettre les neurones en place.

Une semaine de télé bringuebalante, entre très bon et très mauvais, films et séries et un poil de sport. La bonne nouvelle c’est le retour de Real humans, une rente assurée pour plusieurs semaines.