La virothérapie est une thérapie consistant à utiliser un virus ou un rétrovirus, et après l’avoir reprogrammé, l’injecter à un patient atteint d’un mal plus important afin de le combattre.
Cette thérapie entre dans le domaine des thérapies géniques.
Alors que les moyens les plus souvent utilisés pour tenter de soigner des cancers sont la chimiothérapie et la radiothérapie. À part cela, l’utilisation d’autre thérapie est rarement utilisée. La virothérapie en matière de combat contre le cancer est encore très peu acceptée et il faudra certainement attendre plusieurs années pour avoir une chance de voir cela devenir une thérapie courante, remplaçant la chimiothérapie et la radiothérapie, qui entraient des nombreux effets secondaires. Ce virus injecté ne s’attaque qu’aux cellules cancéreuses et se reproduisant jusqu’à ce qu’il est tué toutes les cellules malades. L’exercice le plus dur étant que ce virus doit atteindre sa cible avant d’être lui-même détruit par les défenses du corps humain.Dernièrement, une femme de 49 ans a été guérie d’un cancer de la moelle osseuse suite à une injection massive du virus modifié de la rougeole. Une deuxième patiente a également bénéficié de cette thérapie, mais malheureusement, son cancer est toujours présent, mais en léger recul tout de même.Ces deux femmes ont été choisies, car les techniques classiques ne fonctionnaient pas et elles avaient connu plusieurs rechutes de leur cancer. Les deux femmes ont chacune reçu une seule dose de virus. Cette dose est équivalente à celles qui sont utilisées pour vacciner 10 millions de personnes. Les deux patientes, dont l’une est totalement guérie depuis 6 mois, ont régi positivement à ce traitement.Ces deux patientes étaient atteintes d’un cancer des cellules du plasma de la moelle osseuse, ce qui a pour conséquence de créer des tumeurs osseuses et d’autres dans les tissus mous.La virothérapie ne date pas de ces derniers jours, car elle est née dans les années 50. Des milliers de personnes ont déjà été traitées par cette technique, mais pour la première fois cette étude a été suivie et documentée suite à une rémission complète d’une femme atteinte d’un cancer invasif après une seule dose de virus modifié.Cette femme va désormais être suivie pendant plusieurs années, afin de voir si des séquelles apparaissent ou des suites dues à l’injection de ce virus.Un nouvel espoir est tout de fois né pour des millions de malades.