Un écrivain et journaliste australien sort ce lundi «Flight MH370: The Mystery», qui traite de la disparition de l’avion de la Malaysian Airlines et évoque une erreur de l’US Navy.
Plus de 70 jours après la disparition du vol MH370 de la Malaysian Airlines, le premier livre sur le sujet sort ce lundi et promet de faire des vagues. Dans «Flight MH370: The Mystery», l’Australien Nigel Cawthorne ne prétend pas détenir la vérité sur ce qui s’est réellement passé. Mais il soutient la théorie qui veut que l’avion, disparu le 8 mars dernier, a été accidentellement abattu pendant un exercice militaire mené conjointement par la Thaïlande et les États-Unis, en mer de Chine méridionale.
Le livre, que le Sydney Morning Herald a pu se procurer, suppose également que les enquêteurs ont ensuite été orientés dans la mauvaise direction pour que l’erreur ne soit jamais révélée. Dans son introduction, Cawthorne écrit que les familles de victimes ne sauront «très certainement» jamais ce qui est arrivé à leurs proches. «Sont-ils morts sans souffrance, inconscients de leur sort? Ou sont-ils morts dans la terreur dans une épave en feu, s’écrasant depuis le ciel dans les mains d’un homme fou?», s’interroge-t-il.
«Personne ne veut d’un autre Lockerbie»
Le livre relève le fait que Mike McKay, un Néo-Zélandais qui travaillait sur une plateforme pétrolière dans le golfe de Thaïlande, au moment où le transpondeur de l’avion s’est éteint, a vu un appareil en flammes. L’écrivain fait le lien avec un exercice militaire mené conjointement par la Thaïlande et les États-Unis en mer de Chine méridionale au même moment.
«Un participant a peut-être accidentellement abattu le vol MH370. Des choses pareilles arrivent. Personne ne veut un autre Lockerbie (NDLR: en 1988, le vol 103 de la Pan Am aurait été détruit par des terroristes en représailles d’une frappe accidentelle de l’US Navy contre un vol commercial iranien), donc ceux qui étaient impliqués auraient toutes les raisons de se taire», écrit Cawthorne, qui suggère que les enquêteurs ont été délibérément lancés sur de fausses pistes. «Après tout, aucun débris n’a été retrouvé dans le sud de l’océan Indien, ce qui en soi est suspect», estime l’auteur.
(L’essentiel/joc)